Art-Culture-Média
La deuxième soirée de la 11e édition du festival Mantsina a été consacrée à la présentation sur les planches de l’institut français de la pièce Manstina sur la route signée par Clauvice Ngoubili l’un de artistes associés à cette édition.
Manstina sur la route est une compilation des textes de Sylvie Diclo Pomos, Dieudonné Niangouna, Arthur Vé Batoumeni, Paul Zougrana, Aristide Targana, Dorient Kaly joués par des élèves qui, pour certains, n’ont jamais fait du théâtre. Ce spectacle d’une heure trente minutes a été mis en scène par Clauvice Ngoubili en deux mois avec des comédiens jeunes qui ont fait preuve de dévouement et surtout de talent. On y trouve du théâtre, de la danse, de la musique, un pot-pourri. « J’ai choisi de jouer avec eux parce que j’estimais que ces jeunes ont du talent et du potentiel en matière de théâtre. Une ... Lire la suite
N'Djamena : un forum sur « les médias et les crises en Afrique : épidémie et insécurité »
Le thème sera débattue par les dirigeants de la presse africaine lors de la 6ème assemblée générale du Forum africain des éditeurs. Les assises se tiendront les 14 et 16 décembre dans la capitale tchadienne, N'Djamena. À travers le thème retenu, plus de 200 délégués de l'ensemble du continent africain et d'autres coins du monde échangeront sur le rôle de la presse face aux différentes crises en Afrique ainsi que sur les défis posés par les épidémies. Le Forum est une organisation panafricaine créé il y a une dizaine d'années. Il regroupe les responsables des médias publics et privés ainsi que les universitaires spécialisés dans le domaine des médias.
Lutte contre le SIDA : lancement de la campagne « Na ndimi yo !-je t’accepte »
Le ... Lire la suite
Ses œuvres interpellent et enseignent sur les histoires ancrées dans les réalités africaines. La force des émotions et des histoires de ses films révèlent, sans équivoque, la lueur d’espoir qu’il apporte au cinéma africain.
Ce regard admirable que le monde cinématographique porte au cinéaste trouve sa confirmation lors de la nomination de son nouveau long métrage «Timbuktu» pour les Oscars du février 2015. Né le 13 octobre 1961 à Kiffa, en Mauritanie, Abderrahmane Sissako est le dernier d’une fratrie de 15 enfants. Il découvre toute l’histoire du cinéma à raison de deux films par jour au VGIK, un institut national de la cinématographie, basé à Moscou en URSS, où il a appris à raconter son continent d’une manière universelle par le biais du cinéma. Pour son cinéma, il est prêt à donner et à révéler beaucoup de lui-même.
Le regard, les ... Lire la suite
Basango Jazz Festival a été créé par Willy Massamba et Adriana Basano, un couple très courageux, fervents militants de la culture. Tout démarre en 2002 lorsqu’il crée un petit espace culturel, Basango, au cœur du marché du Plateau, qui a rapidement trouvé son public parmi les intellectueles de la ville pétrolière. L’évolution de cet écrin culturel arrive en 2010 lorsque BaSango déménage dans un immeuble à côté avec une cour transformée en terrasse de café conduisant sur une salle qui abrite aussi bien des expositions photo et peinture que des cours de musique. BaSango devient dès lors un lieu incontournable pour les amateurs d’art contemporain et une galerie engagée pour les jeunes artistes d'originaire du Congo et de la RDC. Tous les deux ans, une nouvelle exposition s’y installe et attire la crème de la crème de Ponton. Ce n’est qu’en 2011 ... Lire la suite
La paix, l’éveil et le développement du Congo par l’entremise de la jeunesse et de l’unité sont des valeurs que souhaite communiquer Antonella Goma, l’organisatrice de Brazza Festival à la jeunesse congolaise.
Jeune, ambitieuse et déterminée, Antonella Goma est résolue de faire de Brazzaville une vitrine de la créativité avec pour leitmotiv : la jeunesse. À travers son Brazza festival qu'elle a su monter en un laps de temps, six mois, elle envisage de sensibiliser les jeunes à travers les sujets qui leur parlent. «Nous voulons vraiment impliquer la jeunesse et attirer son attention afin qu’elle comprenne que sans elle, il ne pourrait y avoir de développement propice pour notre pays », déclare-t-elle avant de poursuivre : « je suis sûre que cette jeunesse va relever le défi, car pour moi dans les jours à venir la jeunesse congolaise sera ... Lire la suite
Vingt ans après le génocide rwandais, plusieurs œuvres artistiques s’intéressent à la question pour rendre hommage et contribuer à l’édification de la mémoire collective sur cette tragédie du siècle dernier. La compagnie Monsieur madame que dirige Maylis Isabelle Bouffartigue était en résidence au centre Jean-Baptiste-Taty-Loutard à Pointe Noire au cours de laquelle Génocide, tiré du récit de Révérien Rurangwa, a été adapté au théâtre par Kwan Tawa d’après une mise en scène Maylis Isabelle Bouffartigue.
Génocidé relate l’histoire d’un rescapé du génocide des Tutsis au Rwanda, loin d'être un témoignage tout court, il interroge l'espèce humaine. Son auteur Révérien Rurangwa est avant tout un homme debout qui se bat pour la transmission de l’Histoire, la justice et les réparations. À aucun moment il ne se laisse terrasser et sa ... Lire la suite
L’évènement coïncide avec l’agenda de « l’année Abeti Masikini » qui prévoit une série de manifestations prévues entre Kinshasa, la Province Orientale et le Katanga jusqu’en novembre 2015.
Le documentaire de 60 minutes réalisé par Laura Kutika et Ne Kunda Nlaba relate la vie et l’œuvre de la célèbre chanteuse congolaise Abeti Masikini, de sa jeunesse à sa disparition. Une projection privée à l’attention de la presse a eu lieu en septembre dernier à Paris et le film a été chaleureusement accueilli par les chevaliers de la plume. Un reportage sur ce documentaire a également été récemment diffusé dans l’émission « Africanités » diffusée sur TV5 monde. Les réalisateurs ont recueilli les témoignages de plusieurs proches de la diva congolaise : Gerard Akueson, mari et manager d'Abêti Masikini ; Slim Pezin , l'arrangeur de la chanson ... Lire la suite
C’est le 10 décembre à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, qu’a débutée la onzième édition de ce festival qui devient un véritbale rendez-vous culturel dans la sous-région.
L’ouverture officielle très festive est intervenue vers dix-sept heures, suivie d’une animation musicale avec les groupes traditionnels Echo de Brazza, Tam-tam sans frontières et l’orchestre Congo Salsa. Le coup d’envoi a été donné par Jean Clauvice Ngoubili et Rufin Mbou Mikima, deux artistes associés à ce festival en présence de Dieudonné Niangouna, directeur artistique du festival et de Hugues Gervais Ondaye, conseiller culturel à la mairie centrale. Cette première journée avait pour point de chute la représentation musicale en soirée par l’orchestre Biya Lunkoyi.
Pendant vingt et un jours, metteurs en scène et comédiens monteront sur ... Lire la suite
Le patron de Référence a en vue d’exécuter une partie du répertoire de l’ancien chanteur du Tout-Puissant OK Jazz à l’occasion du concert spécial qu’il dédie à sa mémoire au Romeo Golf dans la soirée du dimanche 14 décembre.
Pour le besoin de ce concert qui lui tient particulièrement à cœur, Manda Chante s’est retiré à Menkao avec son orchestre. Il avise le public qu’il a ainsi l’option de prendre le « maquis pendant un mois » afin de mieux se consacrer aux préparatifs de son prochain show. Le repli dans cette contrée périurbaine de Kinshasa plus propice à un travail intensif était la meilleure chose à faire en pareille circonstance.
Le concert de dimanche est d’autant plus important aux yeux de Manda Chante qu’il considère Ntesa Dalienst comme une personnalité de taille dans la sphère musicale du pays. « J’ai choisi de le chanter ... Lire la suite
Réalisé par Kadima Ngulungu et tourné du 2 septembre 2013 au 24 février 2014, le court métrage dont la version originale est en lingala va sortir ce 21 décembre à Palm Beach.
Mosinzo, une fiction d’à peine 21 minutes est en passe de connaître sa sortie à Kinshasa où elle a été tournée en cité. Sans livrer trop de détails au risque de vous gâcher tout le plaisir de le découvrir, sachez juste que Mosinzo est un drame sentimental sur fond de trahison, de jalousie, et de vengeance. L'oeuvre a été construite avec l'ardeur de jeunes kinois dont la moyenne d'âge est de 26 ans. Son tournage a pris neuf jours répartis pendant une année faute de moyens conséquents.
Grande figure parmi les protagonistes du film, le jeune Kadima Ngulungu en est aussi le réalisateur. Déjà connu dans le milieu du cinéma kinois sous la première étiquette à la faveur notamment de ses ... Lire la suite
