Art-Culture-Média


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 17:45

Dans son allocution d’ouverture, le 3 mars au Palais du Peuple, du haut de la tribune de la seconde grande rencontre internationale qui réunit plus de trois mille femmes de la planète ayant en partage la langue française, la ministre déléguée chargée de la Francophonie l’a tenu pour un défi à relever.

Yamina Benguigui Pour Yamina Benguigui, il y a un avantage indéniable à ce que les jeunes filles soient scolarisées « jusqu’à au moins seize ans », ce qui n’est pas encore le cas dans quatorze pays de l’espace francophone. La ministre française n’en reste pas moins d’avis qu’à ce niveau, elle ne s’engagera pas dans la voie du mariage précoce, ne cautionnera ni ne perpétuera les mutilations sexuelles perçus tels de « véritables freins au développement ». Entendu comme « le premier droit des femmes », l’éducation, pense-t-elle, est « leur tremplin ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 19:00

C’est à l’occasion de la célébration du 52e anniversaire de la Journée internationale du théâtre, mois de la femme, que la compagnie Théâtre d’art Africa donnera ce spectacle, le 28 mars, au Centre de formation et de recherche en art dramatique (CFRAD)

 « La marmite de Koka-Mbala », une œuvre du journaliste écrivain Guy Menga, sera interprétée par la compagnie Théâtre d’art Africa dans une mise en scène de Pascal Mayenga. C’est une pièce avec plusieurs entractes, qui nous relate la méchanceté de la cité de Koka-Mbala, capitale de ce royaume dirigé par le roi Bintsamou, où les lois sont rigides et les juges inflexibles et impitoyables.

Au travers de ces lois, par exemple, il est interdit à tout homme de lever les yeux sur une femme et inversement ; la femme doit baisser sa tête tout au long de sa conversation. Dans le royaume de Koka–Mbala, ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 14:58

Les dix-neuf meilleurs professionnels des médias ont été récompensés au cours de cette soirée organisée le 27 février dans la salle des banquets du Palais des Congrès, en présence du président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), du directeur de cabinet du ministre de la Communication et de quelques représentants des corps diplomatiques en poste au Congo Brazzaville

Après François Itoua (lors de la première édition), André Bernard Samba, Henri Pangui, Félicité Saphouet, Ghislain Joseph Gabio, Guy Noël Sam’ Ovhey Panquima, Firmin Ayessa, cette dixième édition a été dédiée à Bernard Mackiza, ancien directeur de publication du journal La Semaine africaine« Doyen Makiza, dans l’espoir qu’un jour, la chancellerie des grands ordres nationaux pourra penser à vous pour services rendus à la nation, vivez de visu l’hommage que ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:30

Grande invitée du forum mondial des femmes francophones, Inna Modja regrette de ne pouvoir célébrer la femme à Kinshasa (pour des raisons personnelles, elle ne peut se déplacer). Mais elle nous accorde du temps pour nous expliquer son engagement sans faille

Armée de sa douce voix et de ses convictions, la chanteuse nous livre son parcours atypique et son combat permanent pour les femmes et l’Afrique.

Les Dépêches de Brazzaville : Vous faites partie de la nouvelle scène d’artistes francophones et vous êtes devenue une véritable It Girl, incontournable des médias. Qui est la véritable Inna Modja, en trois mots ?
Inna Modja : Si je devais me caractériser en trois mots, ce serait africaine, moderne et engagée. Je suis malienne d’origine et j’aime mon pays plus que tout. Je me sens si bien à Bamako, entourée de ma famille dans ce pays magnifique. Cela me pousse à ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:00

Le 31 Décembre 1977, Léopold Sedar Senghor, écrit, après avoir lu Les Feux de la planète ceci à Tati-Loutard : « Je trouve que la plus grande grandeur du Congo est dans la poésie de ses poètes». La critique Arlette Chemain, qui nous donne à lire cet extrait dans la préface qu’elle consacre aux œuvres complètes de Jean-Baptiste Tati- Loutard, ajoute ce commentaire éloquent: «phrase deux fois redondante coulée dans un double alexandrin qui dit toute la considération pour le confrère apprécié.» Ce détour par Senghor situe bien le Congo dans le champ littéraire africain. Comme le Sénégal, le Congo est une patrie incontournable de l’Afrique littéraire. La différence entre les deux pays réside en ceci: la place des femmes écrivains. Alors que le Sénégal exhibe la subtile Aminata Sow Fall, la «sulfureuse» Ken Bugul, la caustique Fatou Diome, Khady Hane ou ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:00

Bélinda Ayessa, journaliste de formation, dirige avec maestria depuis sept ans le mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. Cet espace deviendra un véritable espace culturel en 2014, avec la construction d’un second module qui comprendra une bibliothèque, un musée, un amphithéâtre, un cybercafé et un restaurant

Pour en savoir plus, nous lui avons donné la parole, non seulement pour parler de l’espace qu’elle a le privilège de diriger, mais aussi du rôle que doit jouer la femme, en particulier la femme africaine. Cela en rapport avec le Forum des femmes francophones qui se tiendra à Kinshasa, en RD-Congo, les 3 et 4 mars.

Bélinda Ayessa, directrice du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza Les Dépêches de Brazzaville : Kinshasa abrite les 3 et 4 mars le Forum mondial des femmes francophones sur le thème « Femmes, actrices du développement ». Qu’elle est, d’après vous, la place des femmes dans l’avenir de l’Afrique et du ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:00

Les Dépêches de Brazzaville : Comment menez-vous la politique du livre au Congo ?
Mireille Opa-Élion : De prime d’abord, j’aimerais parler des grands traits de la politique du livre dans notre pays. Jusqu’en 2009, la politique du livre ne disposait pas d’une assise solide. C’est avec la création par décret en janvier 2010 de la direction générale du Livre et de la Lecture publique que notre pays s’est véritablement doté d’un organe permettant de mettre en œuvre la politique du livre. Il convient de souligner que cette décision gouvernementale procède de l’évidence que de nos jours le livre constitue le précieux sésame qui ouvre les portes de la connaissance, de la réussite et du développement. Il s’agit donc pour l’essentiel de favoriser, par des activités multiples et diverses, l’accès du public au livre, de soutenir l’édition et la ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:30

Fraîchement débarquée de San Francisco, la danseuse Maimouna Coulibaly nous dévoile ses secrets pour réussir dans le milieu artistique tout en restant fidèle à ses convictions. Fondatrice du mouvement la booty-thérapie et créatrice du spectacle Hééé Mariamou, Maimouna n’a pas le temps de chômer. C’est en trois questions clés qu’elle revient sur sa production, les femmes noires dans ses cours et son lien avec son pays d’origine, le Mali

Maimouna Coulibaly, Black Bazar, Caroline Blache Les Dépêches de Brazzaville : Votre spectacle est unique dans son genre : il mélange le quotidien des enfants de parents immigrés avec des prestations artistiques. Comment avez-vous eu cette idée de mise en scène ?
Maimouna Coulibaly : J’ai écrit cette pièce quand j’avais 20 ans sur les conseils d’une dame qui travaillait pour l’orientation des jeunes des banlieues. En me voyant danser les danses traditionnelles ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:15

Francian AbassanLes Dépêches de Brazzaville : Le cinéma a du mal à se faire une place en Afrique. Est-ce parce que les pays africains ne perçoivent pas encore la culture comme une industrie comme en Occident ?
Franciane Abassan : Cela dépend des pays. Le Nigeria ou l’Afrique du Sud sont deux pays africains en avance sur les autres en ce qui concerne le poids financier des industries culturelles. Au Nigeria, avec « Nollywood », l’industrie cinématographique pèse 590 millions de dollars par an de recettes et représente le deuxième bassin d’emplois dans le pays avant l’agriculture. Le Nigeria tourne beaucoup sur place, il célèbre son industrie, Nollywood, qui fait rentrer des devises avec ses cérémonies Red Carpet. Les Nigérians consomment aussi localement leurs séries, et d’ailleurs la Banque mondiale aide actuellement le gouvernement nigérian à soutenir l’industrie ... Lire la suite


Art-Culture-Média
Lundi 3 Mars 2014 - 1:15

Euzhan Palcy, cinéasteLes Dépêches de Brazzaville : Euzhan Palcy, vous avez été pionnière sur beaucoup de points. Vous êtes la première Noire à recevoir un César en 1984 avec Rue Case-Nègres, la première et seule femme à avoir dirigé Marlon Brando sur Une saison blanche et sèche, la première Noire produite à Hollywood, la première Noire primée à la Mostra de Venise. Aviez-vous conscience, lorsque vous viviez tout cela, de marquer l’histoire ? De franchir des étapes clés ?
Euzhan Palcy : 
Pas du tout ! Je fais les choses parce qu’elles sont nécessaires, je les vis puis je passe à la suivante. J’ai toujours fonctionné comme ça. À tel point qu’après le succès international de Rue Case-Nègres, mes proches me demandaient ce qui n’allait pas, pourquoi je n’avais pas l’air heureux. J’étais simplement épuisée. Je suis quelqu’un qui mène une course contre la ... Lire la suite

Pages