Art-Culture-Média
Préfacé par Aubin Banzouzi, le roman “L’imposture, les pièges de l’amour”, paru aux éditions MCN, a été présenté et dédicacé par son auteur la fin de la semaine derrière, au Centre d’études et de recherche chrétien (Cerc) Mgr Ernest-Nkombo, à Brazzaville.
Le roman de 99 pages est constitué de huit titres, entre autres, “Comment j’ai été invitée à ressembler à mon arrière-grand-mère ? ” ; “Comment j’ai été moulée à l’image de mon arrière-grand-mère ? ” ; “Comment j’ai été amenée à rencontrer Mouvoussou ?” ; “Comment j’ai rencontré Mouvoussou ?”. Sa présentation, faite par Aubin Banzouzi, a eu pour modérateur Pierre Ntsemou et critique littéraire Winner Franck Palmers.
Présentant le roman, l’écrivain et critique littéraire Aubin Banzouzi s’est référé à Marcel Proust qui écrit dans “A la ... Lire la suite

Le marché au féminin 1 : la promotion de l’entrepreneuriat féminin et du made in Congo mise en avant
Perché au huitième étage de l’Immeuble Forescom, le Chacha bar a servi de cadre à la vente éphémère constituée des espaces mode, restauration et produits alimentaires locaux bio, cosmétique, coiffure et décoration intérieure ouverts au public du 29 avril au 1er mai, à l’initiative de la Graine d’Ortie et de Congo women business (CWB).
« Le marché au féminin » s’est tenu pendant trois jours autour de vingt-quatre stands. Les produits en vente, pour la plupart réalisés localement, ont permis aux visiteurs de se faire une idée de la diversité des secteurs qui forment le microcosme de l’entrepreneuriat féminin. Le "Made in Congo" a été diversement mis en évidence à travers les espaces dédiés à la mode, la restauration, les produits alimentaires du terroir, les cosmétiques et la coiffure. Le pagne était mis en exergue grâce à divers accessoires ... Lire la suite
Le coup d’envoi du festival international de théâtre, danse et cirque du Congo (Maloba) a été donné le 29 avril dans l’auditorium du ministère des Affaires étrangères, en présence des représentants du ministère de la Culture et des arts, des artistes, managers, opérateurs culturels et mécènes.
Après un temps d’éclipse, Maloba est de retour depuis le 29 avril jusqu’au 6 mai, avec une diversité de spectacles en langues locales, français et anglais. Cette année, le festival a le plaisir d’accueillir des artistes venant de plusieurs pays, à savoir le Congo, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, le Gabon, la Côte d'Ivoire, la France, l’Ethiopie et le Rwanda. Munis de leurs mots à travers le théâtre, leurs corps par la danse et de leurs fantaisies par le cirque, ils présenteront tour à tour leur vision du monde. « Je souhaite la ... Lire la suite

Comme invitée d’honneur de la 14e édition du Femua prévue du 10 au 15 mai à Abidjan, la République démocratique du Congo (RDC) par-delà sa musique représentée par Youssoupha et Inno’ss B, sera célébrée à travers l’ensemble de sa riche culture à l’occasion de « La nuit du Congo » dans une programmation spéciale où quartier libre lui est donnée pour la faire connaître.
Les ministères de la Culture, Arts et Patrimoines ainsi que du Tourisme ont été sollicités dans le but de constituer la délégation censée faire le voyage d’Abidjan pour donner à voir la diversité culturelle congolaise. Venu en personne à Kinshasa prendre langue avec la ministre Catherine Kathungu afin de s’assurer que l’on répondra aux attentes du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), son commissaire général a donné un aperçu de l’organisation. Au point ... Lire la suite
L’écrivaine Annabelle Roussel porte sa réflexion sur la poésie de Sony Labou Tansi, auteur qui se savait clairement être poète.
Sony Labou Tansi avait du mal à supporter l’étiquette "romancier". Et pourtant, l’auteur congolais décédé en juin 1995 est devenu célèbre par son premier roman " La vie et demie ", publié en 1979, le deuxième étant "Les sept solitudes de Lorsa Lopez".
Le roman de Sony Labou Tansi jouit d’un lectorat aux dimensions universelles. Considérant l’œuvre romanesque de cet écrivain comme un espace discursif interactif entre l’auteur et son récepteur, la présente étude explore un type particulier de stratégies d’écritures, avec les possibilités de participation du lecteur qu’il implique, à savoir les stratégies narratives.
C’est ce qui a incité Annabelle Roussel à aller au-delà des recherches littéraires qui se sont ... Lire la suite

Vue en demi-finale de la première édition de la compétition internationale « Mon premier Montreux by Castel beer » à Abidjan, en janvier dernier, Dayana Esebe, de la bande des Salop’Arts créée et mentorée par Ronsia Kukielukila, se destinait pourtant à être réalisatrice. Mais elle s’est plutôt retrouvée sur les planches à faire du standup. Sa carrière d’humoriste est menée concomitamment avec celle d’actrice, a-t-elle dit dans cet entretien avec "Le Courrier de Kinshasa", en marge de la Journée internationale du rire célébrée le 1er mai.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Comment devrait-on présenter Dayana Esebe à nos lecteurs ?
Dayana Esebe (D.E.) : Je suis humoriste et actrice au cinéma.
L.C.K. : Dans quels films avez-vous joué ?
D.E. : Dans "L’amour à 200 m", une série produite par Canal+ et "Coloré" diffusée sur TV5 monde. ... Lire la suite
Entre autres ouvrages exposés au Pavillon africain, zoom sur le roman du Congolais Lomomba Emongo, paru aux Editions Présence Africaine.
Avec une verve qui ne fléchit pas, l’auteur nous raconte cette odyssée peu banale. Déjà, pour ses personnages dans le roman, il étonne par ses choix. Celui à qui il attribue le nom de Congo est une chèvre : le personnage central et muet de ce roman mené tambour battant avec humour.
Les autorités l’envoient, avec tout le bétail du village, dans la capitale pour y être vaccinée. Son propriétaire, l’ancien combattant Moyen-Orient ou 40-45 entreprend de la récupérer, aidé par son fils. Que peut le malheureux Moyen-Orient, vieux et perclus de rhumatismes contre l’État congolais ?
A travers " L’Affaire Congo", se déroule sous les yeux du lecteur une fresque truculente des réalités du terroir congolais, campée dans ... Lire la suite
La troisième édition du Festival international de films africains et afro-descendants de Bangui, « Bangui fait son cinéma », se tiendra du 19 au 26 novembre prochain, en Centrafrique. Prélude à l’événement, un appel à films a été lancé au profit des cinéastes africains, dont ceux du Congo.
L’an dernier, le long métrage du réalisateur congolais Richi Mbebele faisait partie des trente-et-un films en compétition officielle lors de la deuxième édition du festival « Bangui fait son cinéma ». Malheureusement, il n’avait pas été primé. Cette année, il est donc à espérer une hausse de ce quota voire des distinctions, susceptibles de contribuer à la valorisation du talent, de la créativité et du dynamisme des cinéastes locaux.
Pour ce qui est des candidatures, la démarche demeure la même. En effet, comme lors de la précédente édition, un appel ... Lire la suite

Six ans après la création d’un second festival dédié à sa musique de prédilection, Paul Le Perc envisage la sortie, ce mois de mai, de Jazz connexion, un espace d’expression et de rencontre voulu un cadre de réflexion de tous les artistes de ce genre musical pratiqué professionnellement depuis vingt-cinq ans à Kinshasa.
Avec le single "Mbonge" sur le marché, le groupe Jafrozz n’est plus à présenter. Il a réussi la prouesse de s’ériger en référence et être un acteur des avancées du mouvement jazz lancé depuis un quart de siècle. Grâce à la tenacité de Paul Le Perc, un des militants de la première heure, le Jazz s’est frayé une voie dans l’univers musical kinois et se popularise peu à peu. Le percussionniste s’en est réjoui, déclarant au "Courrier de Kinshasa" : « Aujourd’hui, il y a de plus en plus de groupes de jazz ». Et de poursuivre ... Lire la suite
Auteur de plusieurs titres dont le plus connu demeure “Pagaille” acte 1, Tidiane Mario vient de lancer un single intitulé “Give me freedom”, disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales.
“Give me freedom” est mis sur le marché par l’artiste Tidiane Mario après son single à succès, “Pagaille”, sorti en avril en version disc-compact et sur toutes les plateformes de téléchargement légales.
Si le titre “Pagaille” est lancé par l’artiste pour interpeller et attirer l’attention des mélomanes, des mécènes et surtout de la jeunesse, “Give me freedom” ou “Coupe du monde” est écrit pour mieux exprimer sa musique et pour mieux conscientiser la jeunesse. “Coupe du monde” est donc une métaphore que Tidiane Mario a utilisée ou mise en place car sa nouvelle vision est de toucher un nouveau public partout dans le monde, ... Lire la suite