Politique

Après la prestation de serment constitutionnel par le cinquième président de la République démocratique du Congo (RDC), Le Courrier de Kinshasa a approché, le 26 janvier, un activiste des droits de l’homme, notamment le président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme, l'un de ceux qui ont consacré leur lutte, ces derniers temps, à l’avènement de l’alternance au sommet de l’Etat. Entretien.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Me Jean-Claude Katende, vous êtes parmi les Congolais qui ont lutté, au péril de leur vie, pour qu’il y ait alternance au sommet de l’Etat. Pourquoi cette ferveur dans votre engagement ?
Jean-Claude Katende (J.C.K.) : Nous avons réalisé qu’on ne pouvait plus rien attendre du régime du président Kabila qui, malgré les dénonciations et pressions tant sur le plan interne qu’externe, ne se préoccupait ... Lire la suite

Pour la première fois de l’histoire politique de la République démocratique du Congo (RDC), il y a eu passation civilisée du pouvoir entre un président sortant et son successeur. L’événement historique et inédit qui s’est déroulé le 24 janvier, au Palais de la nation à Kinshasa, continue de susciter des réactions, dont celle de l'ambassadeur de RDC au Soudan.
Pasteur initiateur de l’Assemblée pour la foi, l’unité et la paix chrétienne dans le monde, René Ilume Tembele a présenté ses félicitations aux deux personnalités. « Au moment où notre pays, la République démocratique du Congo, vit la première alternance de son histoire, je tiens particulièrement à présenter mes vives et chaleureuses félicitations au président Joseph Kabila Kabange, pour avoir réussi le pari de l’organisation des élections générales dans notre pays... D’autre ... Lire la suite
Profitant de la cérémonie de présentation de vœux à la presse nationale et internationale, le 26 janvier à Brazzaville, le président du parti Unis pour le Congo (UPC) a exhorté le pouvoir à la tenue d’une concertation nationale avec la mise en place d’une commission préparatoire mixte paritaire opposition-pouvoir-diaspora.
« Ceux qui ont l’effectivité du pouvoir doivent aujourd’hui comprendre que s’il n’y a pas un dialogue vrai, le pays ne va jamais décoller ou redécoller; parce que la crise aujourd’hui, considérée comme économique ou financière, est d’abord politique et il serait souhaitable que ceux qui sont au pouvoir acceptent nos propositions » a déclaré Paulin Makaya.
Le président de l’UPC est allé plus loin en exigeant la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa et bien d’autres. « Nous disons ... Lire la suite
Les présidents des partis membres du collectif de l’opposition congolaise, notamment Mathias Dzon, Christophe Moukoueké, Jean Itadi et Raymond Serge Mviri ont coanimé une conférence de presse, le 26 janvier à Brazzaville, au cours de laquelle ils ont annoncé que le dialogue était l’unique moyen de sortie de crise économique et financière que traverse le Congo.
Le collectif de l'opposition a assuré que pour que le Congo sorte de la crise économique actuelle, il était indispensable, outre le dialogue, d’observer quelques exigences. Au nombre de celles-ci, les animateurs de la conférence de presse ont proposé la mise en œuvre des recommandations préalables du Fonds monétaire international, particulièrement les audits des grandes structures ; le rapatriement au pays des recettes d’exportation placées à l’extérieur ; la libération de tous les ... Lire la suite

L’ancien bourgmestre de la commune de Kinshasa sera assisté de deux jeunes élus, Léon-Junior Nemba Lemba et Masengo Thérèse, respectivement premier et deuxième secrétaire.
Les députés provinciaux de la ville de Kinshasa nouvellement élus ont rejoint, le 24 janvier, leur siège pour prendre part à la première session extraordinaire de leur assemblée. Une session qui a été consacrée essentiellement à l’installation du bureau provisoire. En attendant la cooptation de quatre chefs coutumiers, le parlement provincial compte quarante-quatre députés dont huit femmes. Le quorum pour cette première session avait été largement atteint, ce qui a donné des arguments au directeur administratif de cette institution, Louis-Gilbert Bompate Mbula, pour procéder à son ouverture.
Selon les textes, le bureau provisoire est présidé par le plus âgé assisté de deux ... Lire la suite

Félix Antoine Tshisekedi a pris, par voie d’ordonnance, la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre les recrutements ainsi que les mises en place du personnel dans les ministères, entreprises publiques, établissements et services publics.
Journée très chargée que celle du 25 janvier qui a vu le président de la République présider sa toute première réunion du Conseil supérieur de la défense juste après sa prise de fonction. Dans la foulée, il a suspendu jusqu’à nouvel ordre les recrutements ainsi que les mises en place du personnel dans les ministères, entreprises publiques, établissements et services publics.
En outre, concernant les dépenses publiques, le président de la République a ordonné leur gel à l’exception des rémunérations dans les ministères, les entreprises et les établissements publics. Pour les dépenses publiques ... Lire la suite

La question a été au centre d'une réunion que Félix Antoine Tshisekedi a présidée, le 25 janvier à Kinshasa, en sa qualité de chef de l’État, président de la République démocratique du Congo et chef suprême des armées.
Le président de la République a présidé son premier Conseil supérieur de défense juste après sa prise de fonction officielle à l’issue de la passation de service avec son prédécesseur, Joseph Kabila, au Palais de la nation. Il avait autour de lui toutes les têtes couronnées de l’armée, de la police et des services de renseignement, bref les animateurs de l’appareil sécuritaire du pays. Le ministre de la Défense, Crispin Atama, a indiqué que l’occasion était propice pour Félix Tshisekedi de prendre la température générale sur l’état sécuritaire du pays avant toute autre chose.
Après avoir fait le constat du calme qui ... Lire la suite

L’ancien colistier de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 30 décembre a promis de travailler en collaboration avec les membres du cabinet présidentiel sortant.
Vital Kamerhe a été nommé, le 25 janvier, directeur de cabinet du nouveau chef de l’Etat. On l’avait vu déjà à l’œuvre le 24 janvier, au Palais de la nation, lors de la passation de service entre le président entrant et sortant. L’ancien speaker de la chambre basse du parlement, reconverti opposant après avoir longtemps servi la famille politique de l’ex-président, Joseph Kabila, est aujourd’hui aux commandes du cabinet présidentiel.
Toutefois, il a indiqué que son cabinet sera celui d’ouverture qui privilégiera la compétence et l’expertise en lieu et place des considérations politiciennes. De ce fait, il a promis de travailler en collaboration avec les membres de l'ancienne ... Lire la suite

Les choses sont allées très vite. Vingt-quatre heures après son investiture avec pompe au Palais de la nation, le nouveau président de la République a officiellement pris possession de son bureau après avoir effectué la passation de service avec son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange.
Les deux personnalités ont eu quatre heures d’entretien en tête-à-tête, avant que les services du président sortant ne procèdent à la remise des documents selon l'usage. C’est dans une ambiance bon enfant que s’est déroulé ce rituel au terme duquel Félix Tshisekedi a officiellement pris possession de son bureau.
Très détendu, le nouveau locataire du Palais de la nation s’est confié à la presse au sortir de cette séance de travail. « On se sent conscient d’avoir la responsabilité de millions d’âmes et on se pose la question sur les sacrifices à [consentir] face ... Lire la suite

La plate-forme reste toujours dans sa posture de contestation de la victoire électorale du nouveau président de la République, qu’elle estime découler d’une fraude électorale organisée sur fond d’un arrangement politique.
Après vingt-quatre heures de réflexion par rapport à la sollicitation de Félix Tshisekedi de l’associer à la gouvernance du pays, la coalition Lamuka, qui a soutenu Martin Fayulu lors de l'élection présidentielle, a dit niet à la main tendue du successeur de Joseph Kabila à la magistrature suprême. Les lignes n’ont pas bougé. Sa participation éventuelle au gouvernement est assortie d’un préalable, le rétablissement de la vérité des urnes.
Eve Bazaïba, la porte-parole de cette plate-forme, est revenue le 25 janvier, en conférence de presse, sur ce détail estimant que l’arrêt de la Cour constitutionnelle proclamant Félix ... Lire la suite