Politique

Le 30 juillet dernier, l’ex-gouverneur du Katanga avait saisi l’autorité de l’aviation civile à Kinshasa pour demander l’autorisation d’atterrir à Lubumbashi. A quelques heures de son arrivée au pays, sa requête n'a pas encore de réponse.
« La grande famille d’Ensemble/Grand Katanga invite toute la population Katangaise en général et Lushoise en particulier de bien vouloir réserver à son leader un accueil très chaleureux et à se rendre très nombreuse ce vendredi 3 août à l’aéroport de la Luano à partir de 6 heures », peut-on lire dans un communiqué de la plate-forme, largement diffusé ces derniers jours dans la capitale cuprifère. Ici, la fièvre monte à quelques heures du retour annoncé de l’ex-gouverner du Katanga. La mobilisation est quasi-totale, portée par Gabriel Kyungu, le président d’Ensemble/Grand Katanga. Ce dernier qui a ... Lire la suite

L’ancien vice-président de la République sous la transition 1+4 est toujours empêché, pour des raisons d’ordre sécuritaire, d’accéder dans la commune de la Gombe pour rejoindre sa résidence située dans les périmètres du site présidentiel.
La fausse note ayant émaillé le retour, le 1er août à Kinshasa, du sénateur Jean-Pierre Bemba aura sans doute été le refus qui lui a été opposé par la police d'accéder à sa résidence familiale. Le cortège qui conduisait l’ex-challenger de Joseph Kabila à la présidentielle de 2006 a dû emprunter un chemin détourné, à la suite d'une injonction de la hiérarchie de la police, pour échoir au complexe GB, un patrimoine familial affecté à un usage commercial. C’est l’alternative trouvée face à l'obstination de la police à lui empêcher l’accès de la commune de la Gombe. Raison avancée : la résidence ... Lire la suite

L’ex-Premier ministre a été de nouveau sanctionné, le 30 juillet, de son parti qui lui reproche, entre autres, le fait d'avoir déclaré unilatéralement son intention de se porter candidat à l'élection présidentielle de décembre prochain.
Le Parti lumumbiste unifié (Palu) continue à voguer dans des eaux troubles. A l’approche des élections de décembre, ce parti allié à la majorité présidentielle continue à entretenir une certaine ambigüité par rapport à ce partenariat politique sur fond d’un discours fluctuant et confus. Alors qu’il y a peu, le parti d’Antoine Gizenga avait affirmé haut et fort son intention d’aligner ses candidats à tous les niveaux de scrutins, y compris à la présidentielle, il s’est vite rétracté en reconsidérant sa position pour se mettre désormais sous la coupe du Front commun pour le Congo (FCC), prêt à soutenir le ... Lire la suite

Le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC) est arrivé dans la capitale congolaise, ce 1er août, en provenance de la Belgique et entend faire acte de candidature à la présidentielle de décembre prochain.
Arborant une cravate rouge et un costume bleu de nuit assorti d’une chemise blanche, le sénateur Jean-Pierre Bemba a bel et bien foulé le sol de ses ancêtres par l’aéroport international de N'Djili. C’est aux alentours de 9h30 que l’avion qui le transportait s’est finalement immobilisé sur le tarmac. Le "chairman" qu’accompagnait son épouse ainsi qu’une forte délégation a eu droit au rite protocolaire avant de prendre place au salon d’honneur où une meute de journalistes l’attendait, sans parler de quelques cadres du parti triés sur le volet au premier rang desquels se trouvait la dynamique secrétaire générale du MLC, Eve ... Lire la suite

Mawampanga Mwana Nanga a suscité la colère de l'opposition dans le pays après avoir déclaré, selon les médias publics, que le gouvernement du Zimbabwe a accordé aux citoyens "trop de liberté" au point d'en abuser, indique le site d'informations www.newsday.co.zw.
Mawampanga Mwana-Nanga aurait déclaré, en novembre dernier, à la suite de la chute de l'ancien président Robert Mugabe, que l'environnement au Zimbabwe "se caractérise par trop de liberté". En réaction, le secrétaire général du parti Movement for democratic change (MDC-T), Douglas Mwonzora, a retorqué, le 25 juillet dernier, que les libertés dont jouissait le pays étaient inscrites dans la Constitution. "Nous considérons cela comme une tentative d'inciter le gouvernement zimbabwéen à l'oppression. Ces commentaires sont déplacés et regrettables ", a indiqué Douglas Mwonzora, cité par ... Lire la suite

Le parti de l’opposant Eugène Diomi Ndongala ne va plus participer aux élections du 23 décembre, dénonçant des tares qui gangrènent leur préparation.
Le bureau politique de la Démocratie chrétienne (DC) a publié, le 31 juillet, un message dans lequel il a alerté l’opinion sur la gravité des dysfonctionnements, aussi bien électoraux que politiques, entourant l’actuel processus électoral qu'il dit « vicié » par les agissements de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). La DC a également déploré un contexte politique, sécuritaire, diplomatique et économique troublé par la méfiance qui règne entre les acteurs politiques, surtout à cause du caractère « exclusif » de ce processus et la non-application des mesures de confiance qui auraient dû l’encadrer.
Pour la DC, en effet, les causes principales du manque de ... Lire la suite
Par la voix de son président, Clément Mierrassa, la formation politique a vivement condamné, le 31 juillet à Brazzaville, la décision du gouvernement d'écarter certains partis sous-prétexte de respecter les lois et règlements de la République.
Le Parti social démocrate congolais (PSDC), au terme d’une analyse de la décision qui l'exclut de la scène politique nationale, a invité le gouvernement à tirer les conséquences de cette situation tout en relevant le caractère partisan de l’administration publique congolaise qui n'observerait pas la neutralité. Il a recommandé, à l'occasion, l’examen et l’adoption par le parlement du texte d’application sur la déclaration du patrimoine, tel que recommandé par la Constitution.
Le PSDC a constaté, par ailleurs, que plusieurs acteurs et partis politiques ne sont pas en conformité avec la loi et ... Lire la suite
Dans un message lu le 31 juillet à Brazzaville par son représentant, Philippe Ané, l'ancien chef rebelle a demandé aux ex-combattants ninjas de permettre le bon déroulement de l’opération qui va s'effectuer du 7 au 25 août.
Ayant recouvré sa liberté de mouvement suite à l’application des accords de paix du 23 décembre 2017, le pasteur Ntoumi a indiqué qu’il marque sa disponibilité à œuvrer pour la paix jusqu’au parachèvement du processus, dans le respect des engagements découlant de ces accords.
« La libre circulation des personnes et des biens doit fondamentalement être observée et respectée par tous car elle est le baromètre de la paix. Tout ex-combattant est appelé à se rendre dans le centre de collecte pour procéder à l’opération de ramassage des armes sans qu’il ne soit inquiété ni qu’il ne subisse une quelconque chasse aux ... Lire la suite

Alors que d'autres noms étaient avancés comme éventuels dauphins, plusieurs composantes de la plate-forme électorale que chapeaute l'actuel chef de l'Etat ont plutôt jeté leur dévolu sur sa personne pour être leur candidat au prochain scrutin présidentiel.
À une semaine de la fin de l’opération d’enregistrement des candidatures à la présidence de la République, les potentiels candidats, tant de la majorité présidentielle que de l’opposition, continuent à traîner les pieds. Une nonchalance qui tranche nettement avec la célérité ayant caractérisé l’annonce avec pompe de leur candidature. A présent que le moment est venu de matérialiser cette ambition en faisant acte de candidature auprès du Bureau de réception et de traitement de candidatures (BRTC), plusieurs se rebiffent. Le jeune Seth Kikuni qui a postulé en indépendant, il y a quelques jours, ... Lire la suite

Les personnes interrogées favoriseraient l’ex-gouverneur du Katanga (28%) à la présidentielle, suivi du leader de l'Union pour la démocratie sociale (26%) et du Mouvement de libération du Congo (20%).
Tous les prétendants au fauteuil présidentiel affichent un réel optimisme par rapport à leur ambition légitime de briguer cette fonction par le biais des élections. A l’opposition où aucune candidature consensuelle n’est toujours pas dégagée, les différents leaders présidentiables tentent, chacun en ce qui le concerne, de se donner les moyens de ses ambitions. Toutefois, trois candidatures sortent du lot en raison du poids politique que représentent les personnalités qui en sont porteuses. Il s’agit de Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi et Jean-Pierre Bemba qui tiennent le haut du pavé parmi les opposants candidats à la présidence de la République.
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