Politique
Dans une déclaration rendue publique le 28 juillet, à Brazzaville, la principale formation de l'opposition congolaise a exigé la démission du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, et du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville, pour déclarations légères et minimisantes sur le sujet.
L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a, en effet, déploré les décès intervenus, la nuit du 22 au 23 juillet, au commissariat de police de Chacona, à Mpila, estimant qu'il s'agit « des actes de barbarie qui relèvent des mauvaises pratiques et de l’absence de professionnalisme des services de sécurité ». Elle a demandé, en outre, la prise des mesures sévères à l’encontre des auteurs de cette tragédie ainsi que la mise en place d’une commission d’enquête indépendante composée ... Lire la suite

Le prélat catholique, dont le Comité laïc de coordination (CLC) s’est fait le porte-voix par le biais d’un communiqué publié le 27 juillet, encourage plutôt la désignation des « meilleurs candidats tant de l’opposition que de la majorité » pour briguer la magistrature suprême.
Nombreux sont les Congolais qui attendaient du cardinal Laurent Monsengwo un signal fort par rapport à la requête de la Dynamique chrétienne pour l’unité et le développement qui, le 20 juillet, avait lancé une collecte de signatures pour obtenir sa candidature à la présidentielle de décembre. Beaucoup avaient adhéré à l'initiative, estimant que le cardinal était la personnalité la plus consensuelle censée cristalliser les espoirs des Congolais en ces temps de basse conjoncture. Malgré les multiples appels de ses compatriotes, tant de l’intérieur que de la diaspora, ... Lire la suite
Lors d’une séance de question d’actualité à l’Assemblée nationale, le 26 juillet, le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, a avoué que treize jeunes en détention au commissariat de Chacona, à Mpila, ont succombé dans les geôles, sans préciser les circonstances du drame qui alimente les conversations dans l’opinion.
Devant la représentation nationale, le ministre de l’Intérieur, au nom du gouvernement, s’est vu obligé de reconnaître les faits qu’il a d’abord niés. Répondant aux questions posées notamment par le député de Ngoko, Blaise Ambeto, Raymond Zéphirin Mboulou a confirmé, devant le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa, et plusieurs de ses collègues, que des jeunes sont bel et bien décédés en détention, au sein du commissariat.
« Suite au décès tragique, le 9 juillet dernier au quartier Nkombo, de Obongo Julien, la ... Lire la suite

La structure indique que « les investigations se poursuivent pour que les auteurs de cette œuvre répréhensible soient recherchés et traduits en justice pour répondre de leur forfait ».
La question de la double nationalité refait surface, à moins de six mois de la tenue des scrutins attendus en décembre. Les réseaux sociaux, comme à l'accoutumée, sont entrés dans la danse en s’invitant dans cette problématique via une liste des acteurs politiques congolais binationaux postée récemment sur le net. Cette liste attribuée à la Direction générale de migration (DGM) a fait le buzz, il y a quelques jours, partagée à satiété, au point d’exhumer un dossier qu’on croyait avoir été enterré. La liste reprend plusieurs noms des personnalités congolaises œuvrant actuellement dans les institutions à qui elle attribue certaines nationalités autres que congolaise. ... Lire la suite
La première session extraordinaire du conseil départemental et municipal de la ville s’est ouverte, le 26 juillet, pour traiter cinq affaires inscrites à son ordre du jour.
Trois projets de délibération seront également débattus par les élus locaux. Le premier porte sur la création du service municipal d’exploitation du sable fluviatile, le deuxième est consacré à la détermination des modalités de gestion en régie indirecte, des toilettes publiques situées dans le marché domanial ou autre place publique de Brazzaville, enfin le troisième porte sur l’approbation par les conseillers du contrat de concession à la société Deter-Services pour la construction des toilettes publiques municipales dans le marché domanial dénommé Lipouta-na-Tolo, situé dans le sixième arrondissement, Talangaï.
« Les trois dernières affaires concernent la dotation de ... Lire la suite
La formation politique n'est pas prête pour le moment à faire partie de la plate-forme que dirige Pascal Tsaty Mabiala, a déclaré son président, Briand Aurélien Miamissa, dans un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, le 26 juillet.
Sans pour autant renier l'opposition dite constitutionnelle, Briand Aurélien Miamissa pense que la démarche amorcée est erronée, soutenant qu'on ne peut pas se dire opposant et accompagner le système en place. L’opposition, a indiqué le président de la Jeunesse unie pour la République (JUR), est un contrepouvoir qui a pour missions de regarder les failles d’un système, d'apporter des critiques pour que le mieux puisse se faire. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui au Congo, a-t-il déclaré.
« Si l’opposition se met à accompagner le pouvoir en place, ce n’est plus une ... Lire la suite

Pour avoir tenu des propos injurieux à leur endroit, des journalistes ont pris, par l'entremise de l’organisation qui les régit, une série de sanctions contre le ministre de la Justice qui fait dorénavant l’objet d’un embargo de six mois sur tous les organes de presse. Une plainte de la corporation auprès du procureur général près la Cour de cassation est même envisagée.
Entre Alexis Thambwe Mwamba et la corporation des journalistes, c’est le désamour total. Les professionnels des médias sont déterminés à faire voir de toutes les couleurs au ministre de la Justice qui n'est plus en phase avec eux depuis qu’il a tenu des propos injurieux à leur égard. Une marche de protestation est, d’ailleurs, envisagée ce 27 juillet avec, pour point de départ, le siège de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC). Elle pourrait, sauf imprévu, déboucher à la ... Lire la suite

Dans une interview accordée le 24 juillet à la presse internationale, le leader du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est dit prêt à s’effacer éventuellement au profit du candidat que sa famille politique, dans son ensemble, aura choisi pour s’engager dans le challenge présidentiel.
Quoiqu’en attente du verdict sur l'affaire de subordination des témoins pour laquelle il avait été condamné en première instance, Jean-Pierre Bemba, acquitté par la Cour pénale internationale sur la principale cause liée aux crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, pense poser sa candidature à la prochaine présidentielle. Il refuse sagement d’aborder le sujet, tenu par un devoir de réserve, mais assure tout de même quant à sa prétention légitime à briguer la magistrature suprême si les Congolais lui faisaient confiance.
Dans une interview accordée ... Lire la suite

Les chercheurs du Projet d’application des droits civils et politiques de l'association ont déclassé le président Joseph Kabila Kabange et le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo au profit de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.
Après analyse des critères légaux d’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC), les chercheurs du Projet d’application des droits civils et politiques de l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) ont rappelé à la population ces critères qu’imposent la Constitution de la République et la loi électorale. L’objectif, pour ces scientifiques, qui se sont rappelé le devoir d’informer le citoyen de ses droits civils et politiques, est de prévenir des interprétations biaisées à dessein. L’IRDH a, en effet, rappelé que le ... Lire la suite

Eric-Dupont Moretti, avocat de l'ex-gouverneur du Katanga, a affirmé détenir une lettre du procureur de la ville de Milan qui atteste que son client n'a jamais été enregistré à l'état civil italien et, par conséquent, accuse les autorités congolaises d’avoir fait usage de faux en écriture.
Lors de son dernier discours sur l’état de la nation devant le congrès, le président Joseph Kabila avait indiqué que les Congolais avaient la latitude, au cours des prochains scrutins, de porter leur choix sur des compatriotes ayant rempli les conditions légales d’éligibilité. Maints observateurs ont vu dans ces propos une manière de tancer l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle mais qui demeure sous le coup des poursuites judiciaires. Une situation qui lui colle à la peau et risque d’hypothéquer ses chances de postuler à ... Lire la suite