Nord-Kivu : des inquiétudes pour la vie de quatre travailleurs humanitaires enlevéesJeudi 10 Avril 2014 - 18:53 Le coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), Moustapha Soumaré appel à une solidarité de toute la communauté. La communauté humanitaire reste inquiète pour la vie de quatre travailleurs de l’ONG Médecins Sans Frontières, enlevés dans le Nord-Kivu. Dans une déclaration faite le 9 septembre, le coordonnateur humanitaire en RDC, Moustapha Soumaré, a noté que ces actes sont une grave violation aux droits de l’Homme et au droit humanitaire international. En dénonçant cette intolérance, Moustapha Soumaré a indiqué que cette dernière est une entrave à l’action humanitaire, mettant à la fois en péril les populations dans le besoin et les acteurs humanitaires. « J’appelle à leur libération ainsi qu’à celle de tous les civils pris en otage dans la région », a souligné le coordonnateur humanitaire en RDC. Moustapha Soumaré a, en outre, invité la communauté humanitaire - agences des Nations unies, ONG internationales et nationales - à se montrer solidaires avec les familles. Il a également plaidé pour un plus grand respect des principes humanitaires d’impartialité, de neutralité et d’indépendance. Ces quatre travailleurs humanitaires de l’ONG Médecins sans frontière ont été enlevés il y a neuf mois dans la localité de Kamango, au Nord-Kivu, alors qu’ils étaient en plein exercice de leur fonction. Jusqu’à ce jour, l’organisation demeure sans nouvelle à leur sujet, alors que l’inquiétude monte chaque jour d’un cran au sein de l’organisation et de toute la communauté humanitaire œuvrant en RDC. Déjà, des actes de vandalisme et de terrorisme contre les humanitaires ont conduit à la cessation d’activités des agences et organisations humanitaires dans plusieurs parties des provinces de l’Est. Par crainte, plusieurs organisations ont, en défaut d’arrêter carrément les activités, diminué leur personnel. Dans tous ces cas, les conséquences ont toujours été incommensurables pour les populations bénéficiaires des actions menées par ces humanitaires. Car ces agences ou ces organisations sont d’un grand soutien aux populations déplacées et d’autres auxquels elles apportent secours en besoins de première nécessité ou dans la reconstruction des infrastructures en vue de leur permettre de continuer la vie ou de la recommencer. «&nb Lucien Dianzenza |