Vie associative : l’AJS associe les partenaires à réfléchir sur les violences à l'égard des femmes

Samedi 12 Décembre 2020 - 16:57

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Un focus sur les violences faites aux femmes a été initié, le 11 décembre, par l’Association des jeunes sociologues (AJS) à Tié Tié dans le 3e arrondissement de la ville océane.

L'activité s’inscrit dans le cadre des seize jours d’activisme sur la lutte contre les violences basées sur le genre. « L’AJS existe depuis 2002 et mène plusieurs actions depuis sa création. La sensibilisation et l’éducation de la population sur divers problèmes sociaux et environnementaux, la formation des membres et des acteurs de développement sans oublier les nombreuses actions conjuguées avec les autres structures sœurs sur les questions de l’heure font partie de son agenda de travail », a dit Rufin Mafouta, président de l’AJS.  Et d’ajouter que cette activité ouvre aussi les portes de l’AJS pour une meilleure connaissance de la structure.

 Jodia  Mingolet, responsable des ressources humaines et des questions du genre et Dominica Matondo, responsable de la communication au sein de l’AJS,  ont exposé sur les différentes formes de violences que subissent les femmes, leurs causes et les conséquences engendrées. L’impact de covid-19 sur les violences conjugales a été aussi dévéloppé par les oratrices.

Dans leurs communications, elles ont énuméré les différentes formes de violences qui ont leur origine dans l’abus de la position dominante du conjoint, la précarité, les disputes, l’incompréhension, l’intolérance... Des situations déplorables qui ont des répercussions sur la vie du couple et même sur l’avenir des enfants, ont-elles regretté.

Pour elles, la sensibilisation, l’éducation, la connaissance des textes et  lois réglementaires en la matière en vigueur dans le pays  font partie  des approches de solutions à envisager à l’avenir. La démarche a été partagée par l’assistance composée des ONG,  associations partenaires et des représentants des pouvoirs publics. Une constance s’est cependant dégagée sur la prise en compte désormais des violences exercées sur le genre.

En effet, citant des exemples vécus et constatés, plusieurs hommes subissent des violences aux conséquences graves  (dépression,  désertion du toit familial, infidélité, suicides ou maladie cardiovasculaire),  ont constaté les participants au focus. Des faits malheureux enregistrés avec émoi lors du confinement en début d’année dû à la covid-19. Signalons que l’AJS  regroupe des acteurs de développement et des chercheurs en sciences sociales et construit un partenariat avec les pouvoirs publics, les agences des systèmes des Nations unies, les communautés et les entreprises. Elle mène aussi des diagnostics territoriaux avec les communautés de base et propose des modèles de développement en impliquant les communautés locales.

 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille à la fin du focus crédit photo"Adiac"

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