FFJ: l'ONG plaide pour la cessation des arrestations arbitraires et agressions contre des journalistes au Katanga

Dans une lettre ouverte adressée le 30 juillet au gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, l’organisation de défense et de promotion de la liberté des médias, FFJ, l’a appelé à s’impliquer pour que cessent des arrestations arbitraires et agressions contre des journalistes.

Pour cette ONG, qui s’est dite régulièrement saisie des cas d’arrestations et d’agressions injustifiées des journalistes évoluant dans la province, ces comportements répréhensibles sont le fait des citoyens revêtus de la puissance publique qui en abuseraient pour régler des comptes aux professionnels des médias sous prétexte d’assurer l’ordre public.

Dans son plaidoyer, FFJ, qui a appuyé son constat sur des cas concrets, a exhorté le gouverneur Moïse Katumbi à prendre des mesures nécessaires en vue d’assurer la protection des journalistes et de sanctionner les agents de la police nationale, auteurs des coups et blessures contre les journalistes en plein exercice de leur métier. « Vous vous rendez, sans doute, compte que les journalistes arrêtés, les deux autres agressés, ont été victimes dans le cadre strict de leur travail et devraient, par conséquent, être plutôt protégés conformément à la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en vigueur en RDC », a appuyé l’ONG, après énumération des cas.

Les craintes de l’ONG

FFJ s’est, par ailleurs, souvenue que dans ses rapports périodiques, la province du Katanga a été la zone la moins prédatrice des droits des journalistes. Mais, au regard du regain d’atteintes à la liberté de la presse, l’organisation émet de sérieuses craintes que l’année en cours soit liberticide pour les journalistes évoluant dans cette partie du pays.