Violences scolaires : des élèves sur la liste noire des lycées de Brazzaville

Lundi 28 Août 2023 - 15:38

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Les élèves du complexe scolaire Anne-Marie-Javouhey, impliqués dans une bagarre éclatée le 19 juin dernier, sont déclarés indésirables dans les lycées publics et privés de la capitale.  

Les mesures pour réprimer les violences en milieu scolaire se durcissent. Dans une circulaire du 21 août 2023, en effet, la direction départementale de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation annonce l’exclusion des élèves. « Les élèves du complexe scolaire Anne-Marie-Javouhey centre-ville dont les noms, prénoms et classes suivent, exclus de leur école conformément à la circulaire n°79/AB/DDEC/S du 27 juin 2023, à la suite d’une rixe le 19 juin 2023 sont indésirables dans les lycées publics et privés de Brazzaville », indique la note signée par le directeur départemental Alain Claude Dangouama.

Les élèves en question

David Bakandila (Première C), Gap Sérénah Bokotala (Première D), Mounini Coulibaly (Seconde A), Néhémie Trésor Edouaba (Première D), Grâce Endoke (Première D),  Exaucée Haby (Première D), Dieuveil Koumou (Première D), Isaac Moutou Taty (Première C), Edna Nguié (Première D), Emmanuel Okana (Première D), Johan Christ Okemba (Première D), Gédéon Pennel Okoumou (Première D)  et Berlin Singbo (Première D), voilà les élèves déclarés indésirables dans les lycées de la capitale dont l’année scolaire 2023-2024 s’annonce très compliquée.

Avertissement

Cette exclusion décidée par la direction départementale de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation sonne comme un avertissement, à l’orée de la rentrée scolaire, aux élèves délinquants auteurs des violences dans les écoles.

Seulement pour la dizaine d’élèves déclarés indésirables dans les écoles de Brazzaville, il reste à savoir s’ils n’iront pas s’inscrire dans les écoles des autres départements du pays. Dans ce cas, s’ils n’ont pas tiré les leçons de leurs actes, ils pourront perpétrer les violences au sein des établissements qui peuvent les accueillir dans d’autres localités. D’autres mesures complémentaires méritent d’être mises en place, de façon concertée entre les autorités compétentes, les parents d’élèves, les associations de la société civile et bien d’autres acteurs, pour  apporter des solutions aux violences en milieu scolaire qui constituent un des fléaux qui gangrènent le système éducatif congolais.

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Actes de violences entre élèves

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