« Dans un contexte mondial difficile comme celui dans lequel nous évoluons actuellement, où les économies subissent les ondes de choc de crises multiples, nous nous engageons à redoubler d'efforts pour soutenir le développement d'un secteur privé résilient, inclusif et plus vert, qui contribue à fournir des infrastructures et des solutions numériques tout en luttant contre l'insécurité alimentaire et le changement climatique », a déclaré, le vice-président de l’IFC pour l'Afrique, Sérgio Pimenta. Il spécifie que ce montant permettra aussi de renforcer la connectivité numérique, le développement des tours de télécommunications, l'accès au haut débit de l'internet mobile et de soutenir les micro, petites et moyennes entreprises. Ceci, pour lutter contre l'insécurité alimentaire, accroître les échanges commerciaux, améliorer la productivité et l'efficacité du secteur agricole.
Selon le responsable de cette institution financière, ces investissements visent également à renforcer les petites entreprises et à stimuler la production alimentaire locale, notamment celles qui sont installées dans des environnements difficiles comme les régions fragiles et touchées par des conflits.
« Cet appui comprend notamment un milliard de dollars en faveur du financement du commerce, huit millions de dollars dédiés à la transition énergétique en Afrique et un milliard de dollars destinés à aider les petites entreprises à se développer et à créer des emplois », indique encore l’IFC en ajoutant que sur la totalité des onze milliards de dollars investis par l’IFC en Afrique, trois milliards de dollars représentent des financements à court terme, tandis que trois autres milliards de dollars ont été mobilisés auprès d'autres investisseurs. Par ailleurs, 40 % des financements de l’institution pour son propre compte ont été consacrés à la lutte contre le changement climatique et 48 % ont été attribués à des pays à faibles revenus, fragiles ou touchés par un conflit.
« Alors que le continent s'emploie à accélérer son action sur le climat et à prendre le virage de la neutralité carbone, notre institution a augmenté ses financements alloués à des projets climatiques. Elle a notamment accordé un milliard de dollars à Amea Power pour la construction des plus grandes centrales éoliennes et solaires d'Égypte, un financement de deux cent quarante et deux millions d'euros à Sococim Industries au Sénégal et à investi cinq cents millions de dollars à Bua Cement dans le nord du Nigéria pour promouvoir une fabrication de ciment plus écologique et à faible émission de carbone », précise encore l’IFC, en concluant qu’au cours du dernier exercice, l’IFC a apporté son soutien à dix projets axés sur le développement des capacités du secteur privé dans les marchés les plus embryonnaires et fragiles.