Modèle

La récession que le Congo a connue ces dernières années a eu pour conséquence la chute du revenu moyen par habitant couplée à une baisse drastique de la croissance du fait de la volatilité des cours du pétrole. La situation s’améliorant progressivement appelle aujourd’hui à adopter un nouveau modèle économique, tant celui basé sur l’exploitation des hydrocarbures n’a pas permis de construire une économie forte, résiliente et diversifiée propice à un développement durable et inclusif.

Poser les bases d’un nouveau modèle économique passe avant tout par le choix des secteurs clés qui contribuent à créer dans la durée suffisamment de valeur ajoutée et de richesses. L’agriculture figurant parmi ceux capables d’inverser la tendance, le soutien à l’extension des Zones agricoles protégées à toutes les filières de l’agriculture aidera à booster non seulement la croissance, mais aussi à réduire substantiellement la dépendance alimentaire du pays vis-à-vis de l’étranger.

Tenant compte de ce que le développement durable exige une diversification des capitaux, ouvrir davantage le secteur agricole aux privés tel qu’envisagé dans les accords récemment conclus avec les partenaires étrangers est une option vitale. Seulement, le succès d’une entreprise reposant sur une combinaison de facteurs et d’objectifs bien ciblés, encadrer l’ensemble des projets inscrits dans le cadre desdits accords faciliterait leur réalisation.

C’est dire que l’exploitation rationnelle des espaces cultivables passe avant tout par la mise en œuvre des réformes entreprises dans ce secteur. Le nouveau Plan national de développement ayant défini les étapes d’un modèle de croissance plus diversifié dans les domaines de l’agriculture et de l’agroforesterie, la mobilisation des ressources en faveur d’une transition vers un nouveau modèle économique participerait à l’atteinte de cet objectif.