Littérature : Elie Parfait Koumou Ansamba publie « Mbalo et le masque Fang »

Le livre de 64 pages est subdivisé en onze chapitres. Il retrace l’histoire de Mbalo, un jeune Gabonais amoureux d’une dame qu’il veut prendre en mariage mais dont les parents recommandent, entre autres, la tête d’un pélican parmi les objets de la dot.

Comme cela se passe dans les coutumes africaines, Mbalo, décidé de prendre la dame en mariage, s’est lancé à la recherche des biens en nature qui lui ont été demandés par ses beaux-parents. Parmi ceux-ci, relate l’auteur, il y avait la peau de panthère et la tête d’un pélican, un oiseau sacré aux multiples vertus. Etant chasseur de renom, Mbalo a pu obtenir la peau de la panthère sans avoir eu la tête du pélican.

Dans ses recherches, poursuit Elie Parfait Koumou Ansamba, le jeune amoureux est allé vérifier ses pièges en forêt pour espérer capturer le pélican. Lorsqu’il arrive à un endroit, il constate qu’un piège avait capturé le pélican mais malheureusement quelqu’un était passé peu avant lui et dérobé l’oiseau qui a laissé traîner une plume sur les lieux.

« A cette époque au Gabon, il y avait des masques Fangs puissants, dotés des vertus mystiques et de la capacité de régler les différends au sein de la communauté. Dans l’envie de trouver la solution idoine, Mbalo s’y est rendu pour que lui soit révélé celui qui a volé son gibier en forêt. Son but était de chercher à récupérer ne serait-ce que la tête du pélican, objet essentiel exigé par ses beaux-parents pour marier sa femme », détaille Elie Parfait Koumou Ansamba.

Et lorsqu’il arrive dans ce village Fang, Mbalo s’est assis dans un coin, le temps d’être reçu par le dignitaire. Mais tout à coup, surgit un Blanc qui s’est mis à saccager le sanctuaire sacré au point de tuer tous ceux qui y étaient. Durant l’opération, le Blanc s’empare de la tête du pélican sur qui Mbalo comptait pour deviner celui qui a défait son piège et volé son pélican.

Dans la jungle, Mbalo trouve la mort mais, malgré tout, son âme a continué à chercher l’endroit où l’expatrié avait emporté et caché le totem. C‘est ainsi que des années après, son âme s’est retrouvée mystiquement en France, notamment à Montpelier où le fétiche volé était caché.

Dans son œuvre, l’auteur veut prouver au public que l’Afrique garde toujours ses us et coutumes qui demeurent des solutions efficaces dans la résolution des différends.