Interview. Gerry Iloki : « Nous invitons les groupes à venir s'inscrire au Festival international du gospel »

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Pouvez-vous nous parler d'entrée de jeu du festival international de gospel que vous envisagez d'organiser à Brazzaville ?

Gerry Iloki (G.I.) : Nous organisons ce festival après avoir constaté le manque de visibilité de la musique gospel au Congo, alors qu'elle est bien présente dans d'autres pays tels la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, etc. C'est le sens de cette initiative par laquelle nous voulons aider les jeunes qui font cette musique. Nous avons ainsi ciblé plusieurs paliers. 

L.D.B.C. : Quelles sont les stratégies que vous comptez mettre en place ?

G. I. : Notre but c'est la musique gospel. Nous avons mis en place des paliers que nous allons dérouler petit à petit pour que demain, le gospel devienne une référence comme musique au Congo. 

L.D.B.C. : Que comptez-vous faire concrètement pour atteindre plus de monde?

G. I. : Il y a une communication mise en place à travers les médias webs, les journaux comme Les Dépêches du Bassin du Congo et les chaînes de télévision afin de toucher tout le monde en faisant la propagande de cette bonne musique qu'est le gospel. Nous allons travailler aussi avec les groupes inscrits à travers une méthodologie arrêtée ensemble. 

L.D.B.C. : Quels sont les groupes que vous avez déjà retenus ?

G. I. : Nous avons déjà de nombreux groupes inscrits tels Vendi Morus Codis, Eden ministry, Lumière du monde gospel... Des groupes très talentueux de notre pays. C'est un mélange et nous n'avons pas mis des limites au nombre de groupes qui voudront bien participer. Notre seule ambition c'est de louer Dieu. 

L.D.B.C. : Peut-on se faire une idée des participants ?

G. I. : Il faut dire que pour un début, nous n'irons pas ailleurs. Puisque c'est la première édition, nous avons pensé à Brazzaville qui est la capitale de notre pays. Ce n'est qu'après que nous nous tournerons vers d'autres pays. 

L.D.B.C. : Comment expliquez-vous le manque d'engouement du gospel au Congo ?

G. I. : Nous pensons que cela peut s'expliquer par le manque de moyens dans cette musique. Il y a pourtant des producteurs qui peuvent bien mettre la main à la pâte pour booster cette musique afin de lui donner plus de visibilité. Le festival vient pour régler ce gap en montrant que le Congo regorge de talents qui s'exprimeront ce jour-là à la Préfecture de Brazzaville. Il y aura également la maman L'or Mbongo, marraine du festival. 

L.D.B.C. : Votre initiative est noble mais quelles sont les stratégies pour rendre cette musique efficace ?

G. I. : Nous pensons que les groupes qui s'exprimeront sur le podium avec maman L'or Mbongo bénéficieront d'une grande lumière. Peut-être qu'il y aura même des featurings qui se créeront là. Nous allons par la suite accompagner ces jeunes groupes dans la création du contenu en les faisant entrer en studio. Nous allons également les accompagner dans le tournage des clips que nous diffuserons dans nos chaînes partenaires.  Cela se fera avec nos propres moyens. Il faut noter que c'est le Programme et action pour le développement qui organise tout cela. Pour finir, nous allons faire en sorte que les groupes qui seront inscrits au festival puissent gagner à travers leur musique, parce que nous pensons que la musique est une profession à part entière. 

L.D.B.C. : Un dernier point...

G. I. : Nous invitons les groupes à venir s'inscrire. Le festival est encore ouvert et il se déroulera du 24 au 26 mai. J'espère que nous aurons beaucoup de groupes pour louer Dieu.