Jeux nationaux de l’ONSSU universitaire : 267 athlètes en compétition pour la 2e édition

Plusieurs instituts, écoles et facultés, venant principalement de Pointe-Noire et de la ville capitale, prennent part aux jeux nationaux de l’Office national du sport scolaire et universitaire (ONSSU). La faculté de droit (FD), l’École normale supérieure (ENS), l’Institut supérieur d’éducation physique et sportive (ISEPS), l’Institut national de la jeunesse et du sport (INJS) ainsi que l’École africaine de développement (EAD) sont des établissements qui défendront les couleurs de Brazzaville. Alors que Pointe-Noire est représentée par l’Université de Loango (UL), l’Institut supérieur technique commercial (ISTC) et l’EAD. Ces équipes vont donc se mesurer jusqu’au 27 juin pour déterminer celle qui succédera à l’ISEPS, champion en titre. Cet établissement avait en effet empoché la moitié des médailles mises en jeu lors de la première édition en août 2013, terminant ainsi sa course à la première marche du podium.

Pour cette deuxième édition, les équipes vont donc en découdre dans les disciplines comme le football, le handball, le basket-ball, le volley-ball, la gymnastique et l’athlétisme, dans les versions hommes et dames. La ville capitale, avec cinq représentants, semble avoir plus de chances de faire le plein de médailles dans les disciplines individuelles puisqu’elle a le plus grand nombre de compétiteurs. Seulement, la performance ne dépend pas forcément du nombre. Ainsi, les athlètes de la ville océane ne se laisseront pas faire. Ils sont déterminés d’en finir avec les équipes de Brazzaville qui font souvent la loi dans cette compétition. Pas question pour eux de repartir bredouille. Il leur reste à le prouver sur le terrain.

Dans son mot de circonstance, Léon Alfred Opimbat a invité les athlètes à tenir parole en se mesurant en concurrents loyaux tel qu’ils l’ont promis dans le serment du sportif. Le fair-play selon lui, doit être au rendez-vous. « Les meilleurs talents ne sont homologués que par le respect des règles qui régissent la compétition », a rappelé le ministre des Sports.

Aux encadreurs techniques, il les a appelés à la vigilance dans le suivi des compétiteurs. « Vous devez vous impliquer pour la réussite de cette compétition (…) en étant notamment vigilants sur les sites d’hébergement pour éviter les désagréments qui ternissent souvent l’image de cette compétition », a-t-il insisté. La Secrétaire générale de l’ONSSU, Solange Koulinka, a abondé dans le même sens tout en remerciant les autorités qui, selon elle, ne cessent d’œuvrer en posant les bases du développement sportif national depuis l’école.

En rappel, dans cette course au titre, les équipes de Pointe-Noire sont mal parties. D’autant plus que lors du match d’ouverture, disputé dans la matinée du 24 juin, EAD s’est inclinée devant ENS, 0-2. Même si cela ne suffit pas pour que la messe soit définitivement dite pour les équipes de la ville océane car c’est la fin qui devrait justifier leurs moyens. Le public sportif doit donc attendre les finales qui se disputeront le 27 juin pour connaître le sort des équipes engagées dans la compétition. Ce qui est sûr, c’est que si l’ISEPS ne succède pas à lui-même, un autre établissement lui volera la vedette. On ne sait pas lequel.