Patrimoine mondial 2024 : les cinq nouveaux sites africainsMardi 6 Août 2024 - 9:10 Les nouveaux sites ont été enregistré en Afrique du Sud, au Burkina Faso et au Kenya, lors de la 46e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco. Un rayonnement supplémentaire pour le patrimoine culturel et naturel du continent. Au-delà de leur valeur historique et culturelle inestimable, les cinq nouveaux joyaux patrimoniaux offrent d’importantes perspectives économiques, notamment touristiques, pour les pays qui les abritent. En Afrique du Sud, deux sites ont été reconnus. Ils rendent hommage à Nelson Mandela et d’autres figures de la résistance contre le régime raciste et oppressif de l’apartheid et symbolisent à la fois les souffrances endurées par le peuple noir, la ténacité et la force, pour l’un, tandis que l’autre révèle des vestiges remontant à plus de 160 000 ans, offrant un témoignage précieux sur les premières manifestations du comportement humain moderne. Au Burkina Faso, la cour royale de Tiébélé L’inscription de la cour royale de Tiébélé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco est une reconnaissance de l’architecture et des traditions ancestrales du Burkina Faso. Cet ensemble architectural en terre crue témoigne de la richesse culturelle et des savoir-faire uniques du peuple kasena. L’Ethiopie L’inscription des sites de Melka Kontouré et Balchit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco revêt une importance capitale dans la compréhension de nos origines et de l’évolution des premiers homininés. Ces deux sites archéologiques et paléontologiques exceptionnels offrent une fenêtre précieuse sur l’adaptation de nos ancêtres aux environnements des hauts plateaux d’Afrique de l’Est, il y a plus de deux millions d’années. La ville swahilie abandonnée de Gedi, au Kenya La ville swahilie abandonnée de Gedi a une architecture en corail caractéristique. Son nscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco met en lumière un pan fascinant de l’histoire de l’Afrique de l’Est et du commerce maritime dans l’océan Indien. Cette ancienne cité portuaire témoigne de l’apogée des cités commerçantes de la côte Est-africaine entre les Xe et XVIIe siècles, et souligne l’importance de préserver ce témoin exceptionnel d’une période charnière de l’histoire de l’Afrique de l’Est et des échanges maritimes dans l’océan Indien. Les 5 nouveaux sites africains au patrimoine mondial de l’Unesco
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