Du déjà vu

La 33^e édition des Jeux olympiques (JO) d’été qui se déroule actuellement à Paris, en France, reste un challenge  pour  certains  des  pays qui  rêvent  d’inscrire  enfin  leur nom au palmarès des nations ayant déjà remporté au moins une médaille olympique, peu importe la valeur.  Plusieurs délégations du continent  africain se  sont,  en  effet,  présentées  dans  la  capitale  française  sans aucune distinction à leur actif.

Le  Congo  figurant  sur  cette liste  n’a pas réussi à sortir la tête de l’eau. Ses athlètes qui ont terminé la compétition plus tôt que prévu devront encore patienter avant de devenir de véritables héros. Une sensation de déjà vu. La conséquence on la connaît : les  ambitions qui consistaient à rompre avec la seule  participation des sportifs  congolais à  la compétition demeurent encore  au stade  d’une  simple vue de l’esprit.  A vrai dire,  les Congolais n’avaient pas eu  assez  d’arguments pour  lutter à armes égales  contre les meilleurs de la deuxième série.

Qu’à  cela  ne tienne, les performances  de  nos  sportifs  réalisées dès leur entrée en lice donnent déjà les premières indications quant à  l’ampleur du chantier qui attend le Comité national  olympique et sportif congolais pour mieux préparer  les JO de Los Angeles 2028. Le premier défi à relever est d’améliorer des conditions de préparation maintes fois  décriées par les athlètes après leur élimination. Attendu que la multiplication des stages à l’étranger  s’impose  aujourd’hui comme une alternative crédible pour aller le plus loin possible dans le  sport de haut niveau.

Les records  personnels  battus   par certains compétiteurs sont  un bon signe qui prouve en  réalité que le Congo regorge de talents. Aux instances sportives d’en prendre la mesure et de donner les moyens aux sportifs afin d’obtenir une  médaille.