Plus de 26 milliards pour la construction de la route de la CornicheMercredi 2 Juillet 2014 - 11:26 Les premiers coups de pioche devraient retentir dans peu de temps, annonçant le début de la construction de la route de la Corniche, après de longues études dues à la complexité du projet Dans le cadre du financement du premier contrat de désenclavement (C2D) entre la France et le Congo, l’ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon, a signé le 1er juillet, à Brazzaville, la convention d’accord relative à cette construction avec le ministre d’État, ministre en charge des Finances, Gilbert Odongo, et le directeur du département Afrique de l’Agence française de développement, Yves Boudot. Le document concerne non seulement la construction de la route de la Corniche à Brazzaville, mais aussi l’aménagement urbain dans les quartiers de Bacongo et Makéléklé pour un montant total de plus de 26 milliards FCFA. « Le marché pour la réalisation des travaux est en effet en phase d’attribution et le premier coup de pioche est attendu à la rentrée », a déclaré Jean-Pierre Vidon. Selon lui, ce projet doublement symbolique va transformer la capitale du Congo en ouvrant la ville sur le fleuve là où elle lui tournait jusqu’à présent le dos. Il a souligné que les fonds du C2D étaient mobilisés pour des investissements qui apporteront un changement dans la vie des habitants des arrondissements concernés par l’aménagement en particulier et de Brazzaville de façon générale. Le projet concerne la construction d’une double voie de 5 km du pont du Djoué à la case De-Gaulle, le traitement des déchets, la réhabilitation des voiries secondaires et des réseaux (eau et l’électricité), la création d’espaces de loisirs pour les populations. Par ailleurs, une autre convention a été signée pour la mise en place d’un fonds d’étude et de renforcement de capacité, dans le cadre d’une nouvelle subvention accordée par la France au Congo, d’un montant total de 328 millions FCFA. Ce fonds permettra de financer les études préalables aux projets souhaités par les autorités congolaises. En effet, l’efficacité des projets repose sur la réalisation préalable d’études permettant de mieux estimer les investissements. Cet outil contribuera à améliorer les délais d’exécution des projets réalisés par les autorités congolaises avec l’appui financier de la France. « Aujourd’hui, nous allons construire la Corniche. Pour demain, nous travaillons dès à présent, afin qu’on aille encore un peu plus loin. Il nous reste, si ma mémoire ne me trahit pas, plus de 200 millions d’euros à dépenser dans le cadre du deuxième contrat de désendettement au développement. Nous y travaillons, espérons que cela aboutisse assez rapidement, de sorte que nous continuions à marcher sur le chemin du développement en ce qui concerne le Congo », a déclaré Gilbert Ondongo, traduisant la reconnaissance du Congo envers la France. Notons que dans la cadre de l’instruction d’un second C2D, une délégation française séjourne au Congo. Cette mission devrait procéder à un bilan de la mise en œuvre des projets inscrits dans le cadre du premier C2D et instruire le nouveau contrat, en particulier ses points d’affectation.Dans le cadre du financement du premier contrat de désenclavement (C2D) entre la France et le Congo, l’ambassadeur de France au Congo, Jean-Pierre Vidon, a signé le 1er juillet, à Brazzaville, la convention d’accord relative à cette construction avec le ministre d’État, ministre en charge des Finances, Gilbert Odongo, et le directeur du département Afrique de l’Agence française de développement, Yves Boudot. Le document concerne non seulement la construction de la route de la Corniche à Brazzaville, mais aussi l’aménagement urbain dans les quartiers de Bacongo et Makéléklé pour un montant total de plus de 26 milliards FCFA. « Le marché pour la réalisation des travaux est en effet en phase d’attribution et le premier coup de pioche est attendu à la rentrée », a déclaré Jean-Pierre Vidon. Selon lui, ce projet doublement symbolique va transformer la capitale du Congo en ouvrant la ville sur le fleuve là où elle lui tournait jusqu’à présent le dos. Il a souligné que les fonds du C2D étaient mobilisés pour des investissements qui apporteront un changement dans la vie des habitants des arrondissements concernés par l’aménagement en particulier et de Brazzaville de façon générale. Le projet concerne la construction d’une double voie de 5 km du pont du Djoué à la case De-Gaulle, le traitement des déchets, la réhabilitation des voiries secondaires et des réseaux (eau et l’électricité), la création d’espaces de loisirs pour les populations. Par ailleurs, une autre convention a été signée pour la mise en place d’un fonds d’étude et de renforcement de capacité, dans le cadre d’une nouvelle subvention accordée par la France au Congo, d’un montant total de 328 millions FCFA. Ce fonds permettra de financer les études préalables aux projets souhaités par les autorités congolaises. En effet, l’efficacité des projets repose sur la réalisation préalable d’études permettant de mieux estimer les investissements. Cet outil contribuera à améliorer les délais d’exécution des projets réalisés par les autorités congolaises avec l’appui financier de la France. « Aujourd’hui, nous allons construire la Corniche. Pour demain, nous travaillons dès à présent, afin qu’on aille encore un peu plus loin. Il nous reste, si ma mémoire ne me trahit pas, plus de 200 millions d’euros à dépenser dans le cadre du deuxième contrat de désendettement au développement. Nous y travaillons, espérons que cela aboutisse assez rapidement, de sorte que nous continuions à marcher sur le chemin du développement en ce qui concerne le Congo », a déclaré Gilbert Ondongo, traduisant la reconnaissance du Congo envers la France. Notons que dans la cadre de l’instruction d’un second C2D, une délégation française séjourne au Congo. Cette mission devrait procéder à un bilan de la mise en œuvre des projets inscrits dans le cadre du premier C2D et instruire le nouveau contrat, en particulier ses points d’affectation. Nancy France Loutoumba Légendes et crédits photo :La signature des conventions (© Adiac) |