Entreprenariat : les entreprises privées nationales peuvent désormais contracter des prêts bancaires

Les banques congolaises réunies au sein d’une entité, ont donné leur accord de principe sur cette question, le 2 juillet à Brazzaville, à l’issue d’une réunion de travail consacrée essentiellement au financement des entreprises par les banques et le système bancaire. Deux jours durant, les opérateurs économiques, les syndicats patronaux ainsi que le comité de pilotage sont parvenus à persuader les banques congolaises, restées depuis longtemps à l’écart de la promotion du secteur privé national.

Cet accord de principe vient à point nommé, car il donne d’ores et déjà quitus aux opérateurs économiques congolais, animateurs des petites et moyennes entreprises, pour contracter sans trop d’exigences, des prêts conséquents au sein des banques afin qu’ils puissent améliorer de façon significative, leur rendement. « Pour nous les banquiers, c’est un grand plaisir de rencontrer les opérateurs économiques, nos clients, pour leur confirmer notre volonté et notre détermination à les accompagner », a souligné le président de l’Association des banquiers, Narcisse Obiang Ondo.

Selon les termes de cet accord de principe, eu égard à ce qu’ils subissaient avant, les chefs d’entreprise congolais sont, à compter de ce jour, exemptés de toutes les tracasseries pour enfin bénéficier de prêts bancaires adéquats, capables de renforcer leurs unités de production.

Tenant compte des trois recommandations adoptées à la faveur de ces assises, les hommes d’affaires congolais sont désormais à la disposition du comité de pilotage du développement du secteur privé, qui a la responsabilité d’étudier les solutions aux problèmes les concertant. « Le comité de pilotage a réuni les hommes d’affaires, les syndicats patronaux et les chefs d’entreprise pour interroger le président de l’APEC et les banquiers sur le financement des entreprises, en vue d’améliorer leur rendement », a déclaré pour sa part, le vice-président de la Chambre de commerce, Jean Galessamy-Ibombot.

Ce comité de pilotage, dirigé par Denis Gokana, a pour rôle de mettre en place tous les textes législatifs et règlementaires en vue d’apporter des outils nécessaires, dans le but de contribuer efficacement à la promotion du secteur privé national.