Le groupe Dima raconte sa tournée européenne

Vendredi 11 Juillet 2014 - 11:35

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Sorel Eta, le manager du groupe de musiciens autochtones Dima, a tenu une conférence de presse le 10 juillet dans laquelle il a évoqué la tournée qui les a conduits pendant deux mois en Europe et en Amérique du Sud

Le groupe a livré dix-huit concerts en deux mois lors de cette tournée, qui a débuté par la Guyane à Cayenne, Mana et Saint-Laurent. « Après, nous sommes partis à Paris où nous nous sommes produits au musée du quai Branly. Avec l’ethnomusicologue Simha Arom, qui a longtemps étudié les musiques Aka, nous avons donné une conférence-démonstration qui va être conservée dans les archives du musée », a-t-il expliqué.

Après la France, le groupe s’est arrêté pour une journée de relâche en Suisse où est basé leur agent, avant de se rendre en Italie (Bologne), en Belgique et aux Pays-Bas où il a livré des spectacles pour le compte du réseau Plan Cosmos, qui organise des spectacles dans cette partie de l’Europe. « Nous avons travaillé pour le compte de ce réseau du 3 juin au 6 juillet. Nous avons livré près de dix-huit concerts, animé des ateliers, des conférences et participé à des émissions de radio », a-t-il poursuivi.

Sorel Eta s’est dit très satisfait des prestations des artistes qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. La tournée, la première ayant duré aussi longtemps, a été un succès sur le plan artistique.

« L’organisation de ce voyage aurait été difficile si nous n’avions pas un agent et si nous ne vendions pas nos supports audio ; car la réalisation a demandé beaucoup de moyens en amont et toute une logistique derrière », a-t-il souligné.

Le groupe Dima a été créé en mai 2003 à l’initiative de Sorel Eta, mais sa rencontre avec les Akas date de 1996. La première œuvre phonographique du groupe remonte à 2003. Ensuite est sorti Makingo ma beto ba Aka en 2010 et c’est à partir de 2012 que l’ensemble Dima a entamé les tournées internationales.

« Nous étions partis pour jouer de la musique et nous l’avons fait correctement pendant ces deux mois. Tout s’est bien passé, le public était satisfait de nos prestations. Nous avons été dans plusieurs villes et nous nous sommes adaptés au mode de vie que nous avons trouvé là-bas. Nous nous sommes faits des amis et le public a réclamé une autre tournée, mais nous souhaitions revenir d’abord au Congo nous reposer.je suis content d’avoir visité autant de villes européennes », a conclu Olivier Manialé, un des musicien autochtones.

Hermione Désirée Ngoma