Sûreté maritime : Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou appelle au respect des normes du code ISPS dans les installations portuairesMardi 22 Juillet 2014 - 15:04 Le ministre en charge de la Marine marchande a fait cette interpellation au cours d’une réunion de travail tenue le week-end dernier à Pointe-Noire avec les officiers de sûreté des onze installations portuaires et la direction générale de Boscongo Un seul point à l’ordre du jour : la mise en œuvre intégrale des dispositions du code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (code ISPS). « Le code ISPS doit s’appliquer, il s’impose à tous sans exception pour le bien-être de l’économie congolaise », a déclaré le ministre congolais en charge de la Marine marchande. En effet, c’est depuis le 1er juillet 2004 que la République du Congo s’est engagée à remplir toutes les obligations du code ISPS. Ce code se résume à déterminer les installations portuaires, lesquelles doivent avoir un plan de sûreté, désigner un organe de sûreté reconnu, délivrer les déclarations de conformité au code ISPS et procéder aux vérifications périodiques obligatoires. « Avoir un port avec toutes les installations possibles est une bonne chose, certes, mais si ceux qui ont des navires trouvent que ce port n’est pas conforme aux dispositions du code ISPS, il est certain qu’aucun navire ne viendra dans ce port », a rappelé Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou aux agents de sûreté. Le ministre a reconnu que sur le terrain, la responsabilité des agents de sûreté était contraignante, c’est pourquoi leur formation s’avère importante. Mais celle-ci devrait également concerner tous les intervenants dans les installations portuaires, avec notamment la participation des consignataires, des transitaires et des manutentionnaires. Par ailleurs, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a pointé du doigt les quelques manquements de l’installation portuaire Boscongo. Certaines choses n’ont pas été faites selon le schéma réglementaire, alors que cette société a bénéficié d’un renouvellement de mécanisme pour permettre à Boscongo de se mettre sur le droit chemin. Rappelons que ces dysfonctionnements pourraient coûter cher à la société Boscongo, mais le ministre a préféré, dans un premier temps, renseigner, éduquer plutôt que de sanctionner.
Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :Le ministre en charge de la Marine marchande, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. |