Zones économiques spéciales : une ligne de transport électrique en faveur de MaloukouSamedi 2 Août 2014 - 12:28 La zone de Maloukou, au nord de Brazzaville, voit se développer d'importants projets industriels qui donnent corps à la zone économique spéciale de Brazzaville. Pour booster les différentes activités qui s'y mènent, le gouvernement a décidé d'y transporter le courant électrique venant de la centrale thermique d’Imboulou C'est ainsi que des appels d’offre avaient été lancés, le 16 juin dernier, dont le dépouillement s’est déroulé le 1er août. L’assistant du ministre à la présidence chargé de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux, Placide Moudoudou, a présidé la cérémonie d’ouverture desdites offres. « L’électricité est le moteur du développement socio-économique viable, à la fois soutenable et équitable ; car sans elle, il n y a point d’unités industrielles et d’activités génératrices de revenus », a déclaré placide Moudoudou. Sept sociétés avaient acheté l’offre relative à la construction de la ligne de transport d’électricité de 220Kv, entre Djiri et Maloukou, et d’un poste de transformateur à Maloukou. Cependant trois sociétés seulement ont soumissionné à savoir : CEMEC, ABB et Bouygues. Le projet se décompose en deux lots. Le premier concerne la construction et l’équipement d’un poste HTB/HTA de 220Kv à Maloukou ; la fourniture du matériel et ses essais en usine ; les travaux de génie civil et de montage des équipements ; les essais et la mise en service de toutes les installations ; la construction de deux jeux de barres de 220Kv ; la construction d’une travée départ ligne de 220Kv, vers le poste de Ngo ; la construction d’une sous-station de 33Kva, de 22Kv, d’un bâtiment de commande, de trois logements de type F4 pour le personnel d’exploitation. Le second lot porte sur la construction et la mise en service de la ligne aérienne haute tension à réaliser sur la ligne 225Kv Djiri-Ngo et sur le nouveau poste de Maloukou, d’une longeur d’environ 13Km. Des trois sociétés, la première a soumissionné pour les deux lots pour un montant global de plus 14 milliards de FCFA pour un délai de 12 mois. La deuxième entreprise, quant à elle, a opté pour le premier lot pour un coût de plus de 10 milliards FCFA avec une durée des travaux estimée à 16 mois. La dernière par contre a choisi le second lot pour plus de 4 milliards FCFA. Ici, le délai d’exécution des travaux est de 12 mois. Les adjudicataires seront connus après la session de la commission de passation des marchés publics. Nancy France Loutoumba |