Dotation : des thermomètres laser pour détecter à distance des cas d’ÉbolaJeudi 7 Août 2014 - 19:25 L’épidémie de la fièvre hémorragique d’Ébola qui s’étend en Afrique de l’Ouest (Liberia, Sierra-Leonne et Guinée) amène la RDC à prendre des précautions pour barrer la route à cette épidémie même si le pays n’est pas affecté. À cause des mouvements de populations, il est donc prudent que la RDC mette son arsenal de prévention en marche. C’est ce qui justifie la remise au programme national de l’hygiène aux frontières d’un lot de thermomètres laser capables de détecter à une distance de cinq mètres la température. La remise du matériel de détection de cas d’Ébola s’est fait au jardin du ministère de la Santé publique. C’est le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi qui a personnellement remis ces thermomètres au directeur du programme national de l’hygiène aux frontières. Celui-ci a eu des mots justes pour remercier le gouvernement congolais qui ne ménage aucun effort pour prévenir cette épidémie. Il a, par ailleurs, souligné que ces thermomètres seront bien utilisés. Cependant, le pays vient de renforcer ses mesures de protection contre cette maladie qui avait déjà frappé la RDC, il y a aujourd’hui prés de deux ans. Lors d’une réunion qu’il a présidée dernièrement sur le renforcement du plan de contingence de la RDC sur cette maladie, le ministre de la Santé publique a tenu d’abord à apaiser la population congolaise en ces termes : « Il n’y a pas d’épidémie d’Ébola en RDC ». Ensuite, il a livré un train de mesures contenues dans ce plan de contingence : sensibilisation des voyageurs en partance de l’Afrique de l’Ouest, obligation faite aux équipages de communiquer le moindre incident, alerter les services sanitaires pour des prises de mesures appropriées et rapides, renfoncer le nombre des agents au niveau des frontières, isoler toutes personnes suspectes. Celles-ci seront transportées dans des ambulances dans les hôpitaux connus pour des soins appropriés. Il s’agit de l’hôpital général provincial de référence de Kinshasa, l’hôpital de Kinkole et les cliniques de l’Amitié sino-congolaise. Aline Nzuzi |