Ébola : OMS propose un nouveau plan de riposteSamedi 9 Août 2014 - 14:51 Le plan dont le coût est estimé 100 millions dollars s’inscrit dans le cadre d’une campagne internationale, régionale et nationale de lutte intensifiée destinée à maîtriser la fièvre hémorragique d’Ébola qui s’étend sur l’Afrique de l’ouest. Le nouveau plan s’appuie sur deux stratégies telles qu’enrayer la transmission de la maladie à virus Ébola dans les pays touchés en généralisant l’application de mesures de lutte efficaces et reposant sur des données factuelles; éviter la propagation de la maladie à virus Ébola dans les pays voisins où il y a un risque, en renforçant les mesures de préparation et de riposte en cas d’épidémie. Il est essentiel d’améliorer la prévention, la détection et la notification des cas suspects et d’orienter les personnes malades afin qu’elles bénéficient de soins médicaux et d’un soutien psychosocial. Le plan souligne également l’importance de la surveillance, en particulier dans les zones frontalières, de l’évaluation des risques et la réalisation de tests de diagnostic en laboratoire pour les cas suspects. Il précise, en outre, qu’il convient de mieux protéger de l’infection les agents de santé, qui sont déjà trop peu nombreux en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Ce plan propose aussi le renforcement de la coordination de l’action sanitaire dans son ensemble. Il faut, en particulier, renforcer les capacités du Centre sous-régional de l’OMS pour la coordination de la riposte à la flambée, ouvert ce mois-ci à Conakry, en Guinée, pour centraliser et rationaliser l’appui apporté aux pays d’Afrique de l’ouest par les principaux partenaires et faciliter la mobilisation des ressources. Face à la flambée de cette épidémie, la directrice générale de l’OMS, le Dr Margaret Chan, pense qu’il faut une riposte encore plus énergique. L’ampleur de la flambée de maladie à virus Ébola exige de la part de l’OMS, de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone une riposte encore plus énergique et cela va demander davantage de ressources, de compétences médicales dans les pays mais aussi plus de préparation au niveau régional et plus de coordination. Les pays ont déterminé ce dont ils avaient besoin et l’OMS fait appel à la communauté internationale pour promouvoir ce plan de riposte.
aline nzuzi |