Madagascar : Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka rejettent le point 3 de l’aide-mémoire de sortie de crise

15-08-2013 12:22

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Le président de la Transition à Madagascar, Andry Rajoelina,  a écarté toute idée de retrait de sa candidature à la présidentielle, faisant front à la pression de la communauté internationale, et indiquant qu’il appartenait plutôt à ses compatriotes de faire le choix de leurs dirigeants

« Je ne retirerai  pas ma candidature. […] Laissez les Malgaches choisir eux-mêmes leurs dirigeants. Il n’appartient pas à la communauté internationale de faire pression sur la Cour électorale spéciale », a-t-il déclaré en marge de la cérémonie de prestation de serment des membres de la structure le 12 août à Antananarivo.

Andry Rajoelina pense que la communauté internationale n’a pas la légitimité de décider de l’avenir de Madagascar, rejetant ainsi le point 3 de l’aide-mémoire de sortie de crise du Groupe international de contact sur Madagascar qui indique que le président de la Transition malgache devra solennellement annoncer sa démission en tant que candidat.

Il a rejeté l’ultimatum de la haute représentante de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, accordant deux semaines aux acteurs politiques malgaches pour mettre en œuvre les sept points de l’aide-mémoire.

À défaut, l’UE prendrait « des mesures restrictives ciblées exclusivement sur les personnes considérées comme facteurs de blocage du processus ». Le camp de Lalao Ravalomanana et de l’ancien président Didier Ratsiraka affichent la même position qu'Andry Rajoelina, consistant à rejeter toute idée de retrait de candidature.

Noël Ndong