Idées forces du 03 décembre

* «On a eu deux défaites, avec l’élection de Michaëlle Jean. La première, c’est parce que nous n’avions pas présenté de femme pour le poste, la deuxième, parce que nous n’avions pas pu nous entendre sur un candidat. J’espère que nous allons tirer une leçon de ces échecs, pour l’avenir.»

Alpha Condé, président de Guinée Conakry, conférence de presse au King Fahd Palace, 30 novembre 2014

* « Je félicite Mme Michaëlle Jean... [silence] J'ai le cafard... Dans ces moments-là, il vaut mieux se taire. Je crois que j'ai mal lu la géopolitique africaine. »

Henri Lopes, République du Congo, candidat malheureux au poste de secrétaire général de l’OIF, jeuneafrique.com, 1^er décembre 2014

* « Au delà du candidat, c'est une indiscutable défaite africaine. Au Sénégal, pays de Senghor, l'Afrique laisse échapper la seule organisation internationale d'importance qu'elle contrôlait. Je trouve surprenant que la France ait laissé ce poste échapper à l'Afrique Et je ne suis pas sûr que cela soit dans son intérêt. »

Jean-Claude de l'Estrac, Mauricien, candidat malheureux au poste de secrétaire général de l’OIF, jeuneafrique.com, 1^er décembre 2014

* « Michaëlle Jean est une bonne candidate, qui a les compétences requises. Mais nous déplorons qu'aujourd'hui, on s'oriente vers une Francophonie politique où l'on vient donner des leçons aux Africains sur leur sol, tout en menaçant les États qui ne respecteraient pas les règles constitutionnelles qu'ils feront face à des insurrections soutenues de l'extérieur. »

Basile Ikouebé, ministre des Affaires étrangères (Congo), jeuneafrique.com, 1^er décembre 2014

* « Prétendre que tous ceux qui modifieraient leur Constitution n'ont pas leur place dans l'espace francophone est exagéré. Chaque cas est spécifique. »

Pierre Buyoya, ancien président du Burundi, candidat malheureux au poste de secrétaire général de l’OIF, jeuneafrique.com, 1^er décembre 2014