Fête du 8 mars : des associations féminines de Pointe-Noire édifiées sur la loi MouebaraLundi 10 Mars 2025 - 15:15 Une conférence-débat animée sur le thème « La loi Mouebara, outil de lutte contre les violences faites aux femmes » par Diamant Essou, juriste-doctorant en droit, a réuni le 8 mars des femmes de quelques associations de la ville côtière.
Le juriste Diamant Essou a rappelé que grâce à cette loi, le Congo a reçu le prix de la masculinité positive, attribué par l’ancienne présidente du Liberia, Hélène Johson Surlif, et la commission de l’Union africaine pour les femmes. Elle est la première loi du genre en Afrique francophone après celle de l’Afrique du Sud. Sa mise en œuvre a donné lieu à la création du centre Mouebara pour l’accueil et la réhabilitation des femmes et filles victimes de violences instituées par la loi n°1-2023 du 21 février 2023. « La loi Mouebara n’est pas un instrument qui pousse les femmes à aller en guerre contre les hommes, mais plutôt un instrument de protection et de prévention. Les femmes doivent s’inculquer ces valeurs et notions. Le nom de cette loi est tiré de celui de la mère du chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso. Emilienne Mouebara, cette dame de grand cœur, si effacée de son vivant et toute ordinaire, qui a donné la vie à un grand homme d’Etat. Cette loi a été créée le 4 mai 2022 et revêt un caractère symbolique et mémoriel. Elle est née pour valoriser le rôle essentiel joué par les femmes dans l’histoire des peuples. Ce terme rend hommage à l’engagement, à la résilience et à l’impact de celles qui ont contribué, parfois dans l’ombre, à façonner les sociétés et à promouvoir les valeurs humaines et universelles. A travers ce nom, chaque femme du Congo, chaque mère est honorée dans sa dignité de femme », a indiqué Diamant Essou. Pour sa part, Evy Josiane Ngoma, vice-présidente de l’association Le cœur de Denis-Christel-Sassou-NGuesso, a signifié que la loi Mouebara n°19-22 du 4 mai 2022 donne une place de choix aux femmes au Congo. «C’est ainsi que nous profitons de la célébration de cette Journée internationale des droits des femmes pour dire à la femme qu’au-delà de son côté festif, cette journée représente une occasion favorable pour aborder ses grandes problématiques », a-t-elle déclaré. Notons que les numéros verts 144 et 06 950 50 50 ont été communiqués aux femmes en vue d’une éventuelle urgence.
Séverin Ibara Légendes et crédits photo :La photo de famille à l'ouverture de la conférence / Adiac Notification:Non |