Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Clin d'oeil. Rumba: ils sont tous là!Lundi 29 Mai 2023 - 18:01 Envie de remonter soixante ans en arrière, ou un peu plus, de replonger dans la belle aventure de la rumba congolaise ? Le Fespam 2023 en offrira l’opportunité à Brazzaville. Et c’est à l’Unesco le 31 mai, que va s’écrire une nouvelle page de cette longue histoire musicale, fierté des deux Congo, qui s’est répandue à travers le monde. Mais revenons sur les traces des pionniers de Brazzaville. Figures d’hommes et de femmes de la rive droite de l’immense fleuve Congo qui portèrent et continuent de porter nos rythmes dansants. Et rendons-leur hommage. La génération d’avant les Bantous de la capitale avec Paul Kamba, éclaireur devant l’Eternel, ou Antoine Moundanda qui immortalisa ce dernier dans sa célèbre complainte « Mabélé ya Pôlhô » en 1953 au son de sa sanza irremplaçable. Souvenons-nous des Essous Jean-Serge, Nino Malapet, Edo Nganga, Célestin Nkouka, et d’un certain Diaboua chez qui, assure-t-on, Essous hérita de sa clarinette. Pourtant aussi de Michel Boyibanda et ses sociétaires de l’orchestre Les Trois-Frères Youlou Mabiala et Loko Massengo. Impossible de tous les citer ! Sans compter les orchestres Super-Boboto, Sakayonsa, Bilenge Sakana, Masano, R.A. S Kébo, Super Tembessa, Moziki la Juventus, Sinza Kotoko, Trio Ce.Pa.Kos, G.O Momékano. Et leurs ténors : Nkaya Matos Mwana Mukamba, Auguste Fall, Ange Linaud Djendo, Fély Akouala ; des individualités ayant fait le beau temps de la rumba et des sonorités voisines : Clotaire Kimbolo, Mvuka Marcus, Jacques Loubélo, Théo Blaise Kounkou, Boulhos Loupino, Rido Bayonne, Pembey Sheiro, Mamie Claudia, Ballou Canta, Rovias Adampot. Qu’en reste-il à Brazzaville ? Des émotions et une génération talentueuse qui a pris le relais. En revanche, les bars dancing de la « belle » époque ont changé de physionomie, devenus des boulangeries, des lieux de cultes religieux, des échoppes pour commerce général ou des établissements bancaires. C’est le cas de « Café-Coco » à Ouenzé, dans le cinquième arrondissement. Seuls poursuivent la course à l’âge le bar Macédo à Bacongo, auparavant Lumi-Congo, et pour ne pas citer en vain l’espace « Chez Faignond » à Poto-Poto, le coin emblématique où se produisit pour sa première sortie officielle l’orchestre Les Bantous de la capitale, le 15 août 1959. Gankama N'Siah Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |