Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
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- Analyse - Xinhua
Quel 18 mars!Samedi 22 Mars 2025 - 15:54 À Brazzaville et sur l’ensemble du territoire national, le 18 mars 2025, les Congolais se sont souvenus du commandant Marien Ngouabi, président de la République, chef de l’Etat depuis le 31 juillet 1968 jusqu’à ce jour fatidique de sa disparition tragique le 18 mars 1977. C’était il y a 48 ans ! Ce même 18 mars 2025, le Congo et Cuba ont profité de la visite de travail du Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, pour célébrer les 60 ans de leurs relations diplomatiques. Les deux pays ont pris l’engagement de consolider et diversifier leurs échanges. Pendant ce temps, nos proches voisins, les présidents Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et Paul Kagame du Rwanda étaient réunis ce jour-là à Doha, au Qatar, pays lointain, sous la facilitation d’un acteur influent, l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani. Tandis qu’au même moment Luanda, la capitale angolaise, tout à côté, se préparait à accueillir une importante réunion associant le gouvernement de Kinshasa et les rebelles de l'AFC/M23. Un deuxième rendez-vous « angolais » voué à l’échec du fait des dissensions entre les belligérants. Plus loin de chez nous, le 18 mars a donné lieu à un long échange téléphonique entre le président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, et son homologue de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Au menu des deux heures et demie de la conversation, la guerre en Ukraine bien entendu, mais aussi la volonté des deux puissances de revenir à une relation normale entre Washington et Moscou. Le chemin est encore long, cependant les premiers jalons posés captent l’attention du monde entier. Et pendant ce temps, au Proche-Orient, les observateurs attendent que cette dynamique pacifiste oscillant entre raffermissement de liens bilatéraux entre Etats et désir de paix à l’échelle des nations touche ces territoires en profondeur. Car dans cette région éternellement en feu, les souffrances infligées à la population civile palestinienne et aux otages israéliens sont sans fin. Notre monde change, change tout le temps, chantait l’artiste, mais n’ayons de cesse d’implorer la paix universelle pour qu’il se porte mieux. Gankama N'Siah Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |