Maluku : coup d’envoi de la campagne de récolte du manioc

Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a lancé, le 6 janvier au village Mose, dans la commune urbano-rurale de Maluku, une campagne de récolte du manioc. Ce produit agricole a été cultivé sur une superficie de trois cent soixante hectares.

Cette campagne, comme l’a souligné le ministre provincial par intérim de l’Agriculture, Magloire Kabemba, rentre dans le cadre de la volonté de l’exécutif provincial de garantir la sécurité alimentaire des habitants de la capitale congolaise. Il est relevé que la campagne lancé en janvier est la deuxième du genre.

Le représentant de la SN a salué cette initiative du gouvernement provincial de Kinshasa. À l’en croire, ces actions cadrent avec la mission assignée au SN dont un autre volet consiste au recrutement et à l’encadrement des jeunes désœuvrés et des paysans.

Les deux partenaires de la ville-province de Kinshasa dans ce domaine précis ont demandé à l’autorité urbaine de les doter d’un outil de travail adéquat pour les travaux champêtres. Ils ont notamment sollicité des tracteurs agricoles de grande capacité.

Il est noté que les champs de Mose, situés au plateau des Bateke, à près de quatre-vingts kilomètres de Kinshasa, sont exploités depuis fin 2013. Selon les prévisions, ils vont produire environ deux mille tonnes de cossettes de manioc représentant une consommation journalière de près de cinq millions de Kinois.

En avril 2014, rappelle-t-on, le gouvernement provincial de Kinshasa a procédé au lancement officiel de la campagne de récolte des spéculations vivrières, dont particulièrement celle de la patate douce. C’était dans le cadre de la campagne agricole 2013-2014, initiée par le gouvernement provincial sur financement du gouvernement de la République.

Le coup d’envoi a été donné sur le site de Caritas Développement Kinshasa qui a atteint quatre-vingt-dix pour cent des assignations leur imparties par l’exécutif provincial pour le manioc et quatre-vingts pour cent pour la patate douce. Ce qui avait ainsi permis d’espérer écouler sur les marchés de Kinshasa, pour ce seul partenaire de la ville, plus de deux mille tonnes de manioc et mille six cents tonnes de patate douce.