Agriculture : plusieurs recommandations de la société civile pour sauver ce secteurMardi 27 Janvier 2015 - 11:43 L’évaluation à mi-parcours du secteur de l’agriculture dans le Plan national de développement (PND) révèle de sérieux problèmes, selon le constat fait, le 22 janvier à Brazzaville, par le Conseil de concertation des ONG de développement (Ccod). Ces difficultés de tous genres techniques, financiers et matériels ne peuvent être atténuées que dès la prise en compte par les pouvoirs publics d’une majorité des recommandations des organisations de la société civile. Le Conseil de concertation des ONG de développement (Ccod) suggère le Centre national de semences améliorées (Cnsa) a négocié des conventions de partenariat avec des instituts de recherche agronomique d’autres pays pour l’acquisition de matériel végétal pré-base. Il reconmande également au Centre national de semences améliorées d’assurer la certification du matériel végétal de base produit dans le pays ou importé avant son introduction dans les circuits de diffusion. Le Cnsa devrait aussi promouvoir l’utilisation appropriée des semences ainsi que des boutures améliorées et saines auprès de producteurs agricoles. Par la suite, un cadre de collaboration avec les paysans semenciers et un système de traçabilité sur la distribution des semences améliorées et boutures saines auprès des bénéficiaires (producteurs ruraux ou multiplicateurs) doivent être miis en place afin d’en assurer un suivi régulier, avec l’appui technique indispensable des agents des secteurs agricoles. Le Ccod veux que soit limiter les exportations du cacao vers l’étranger et qu’un quota devrait être soumis à la transformation sur place afin de générer plus d’emplois au Congo. En plus, les signataires d’engagement agricoles doivent faire respecter scrupuleusement les cahiers des charges des études d’impacts sociaux, économiques et environnementaux dans les filières palmier à huile et cacao. Il s’agit, entre autres, de l’acquisition des tracteurs et centres d’exploitations des machines agricoles. Les trente-six tracteurs acquis dans les Centres d’exploitation des machines agricoles (Cema) des localités comme Bouansa, Igné et Otsendé, peuvent couvrir environ 13.500 ha des producteurs agricoles. Même si l’on ne prend que 94.000 ha, représentant la moitié de 180.000 ha de spéculations dont on voudrait améliorer le matériel végétal, les trente-six tracteurs restent largement insuffisants. Par rapport aux nouveaux villages agricoles, le Conseil de concertation des ONG de développement (Ccod) veut que soit mis en place, une clinique vétérinaire pour le suivi des bandes de poussins, afin d’atténuer le taux de mortalité des poulets. Cet organe propose aussi de créer au sein de ces villages une fabrique d’aliment de bétail et une boutique de vente des semences. Enfin le Conseil de concertation suggère la mise à la disposition, dans ces nouveaux villages, des exploitants ingénieurs agronomes pour assurer la formation technique des cultures vivrières aux maraichères et leur permettre d’exploiter les terres cultivables. En réalité la difficulté du Centre national de lutte contre les maladies des cultures (Cnlmc) découle de la disponibilité financière. Et, la plupart de ces activités ne sont pas réalisées, principalement pour des raisons budgétaires. Le Ccod notifie que : « Non seulement le budget est débloqué avec un retard, mais l’enveloppe prévue est insuffisante pour l’acquisition des équipements des laboratoires de culture de tissus, virologie et mycologie de phytopathologie, l’acquisition des terrains pour l’ouverture de parcs à bois et le renforcement des capacités des agents ». En plus, le Cnlmc n’a jamais acquis le matériel végétal amélioré. Néanmoins, il possède des boutures saines de manioc. Et pourtant, il était prévu dans le Plan national de développement (Pnd) d’acquérir le matériel végétal amélioré et le mettre à la disposition des producteurs agricoles. Les semences actuelles ont été acquises lors de la mise œuvre du programme national de sécurité alimentaire (Pnsa), du projet de développement rural (Proder) et du projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes (Pdarp). Fortuné Ibara |