Enseignement : pour une amélioration du taux de réussite scolaire

Les acteurs du système éducatif congolais se penchent depuis hier sur l’amélioration de la qualité du sous-secteur d’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. Ouvrant les travaux de cette rencontre, le ministre de tutelle, Hellot Matson Mampouya, a rappelé aux participants que cette session se tenait à un moment où le gouvernement a décidé de donner une impulsion particulière au système éducatif en déclarant 2013 année de l’éducation de base et de la formation professionnelle.

Il a reconnu que des défis importants sont encore à relever, parmi lesquels l’amélioration du taux de scolarisation et de la qualité de l’éducation par une réduction significative des taux de redoublement et d’abandon ainsi que la lutte contre l’analphabétisme, celui des femmes en particulier. L’augmentation de l’offre d’éducation en rapport avec celle des structures d’accueil à tous les niveaux, la modernisation des infrastructures scolaires, l’augmentation et l’amélioration de la qualité du personnel enseignant restent aussi un problème majeur. Les objectifs poursuivis restent, a-t-il expliqué, l’amélioration des performances du système éducatif congolais qui doit viser l’excellence.

« Le système d’enseignement primaire éprouve de plus en plus de difficultés au niveau de la rétention, car sur 100 élèves entrant au primaire, moins de 80 arrivent à terminer le cycle complet. C’est pourquoi, la quinzième session du Conseil national devra se pencher sur l’amélioration des rendements du système éducatif. Les enjeux de la qualité de l’éducation doivent nous préoccuper sans cesse, et les facteurs du redoublement et de l’abandon scolaire devraient être analysés minutieusement afin d’améliorer le taux de réussite scolaire », a martelé le ministre.

Selon lui, le ministère dont il a la charge devrait dans les cinq ans à venir réduire le taux de redoublement et atteindre un taux d’abandon nul au primaire,  ramener le ratio élèves/salle de classe et élèves/enseignant à 50 au primaire. Tout cela pour un encadrement efficace et un meilleur suivi pédagogique. Il a également souligné la nécessité pour les cadres de son ministère d’opérer des choix stratégiques pour favoriser le processus de transformation en profondeur du système éducatif congolais. Hellot Matson Mampouya a invité les participants à articuler les activités d’éducation autour des thèmes fédérateurs.

« Au regard, d’une part, des problèmes et des contraintes de notre système éducatif et, d’autre part, des effets sociaux de l’éducation ainsi que de la nécessité d’arrimer l’éducation des jeunes aux exigences d’une économie prospère et durable, il y a nécessité d’agir urgemment », a-t-il conclu.