Dictée spéciale Francophonie : la journaliste Nioni Masela remporte la palmeLundi 23 Mars 2015 - 18:30 Première devant près de cent candidats, l’ex-coordonnatrice de la rédaction des Dépêches de Brazzaville était à deux pas du sans faute avec à peine trois erreurs commises sur l’ensemble du texte à cinq paragraphes proposé par les élèves de seconde B du Lycée français de Kinshasa, le 21 mars, sous la petite Halle de l’Institut français (IF). Premier prix, Nioni Masela a partagé le podium avec Isabelle Barbara et Eliane candido. Férue de littérature et de culture, la journaliste, à l’instar de tous les autres candidats en lice, avait passé l’épreuve sous un numéro d’anonymat, le 68. Félicitée par les organisateurs qui lui ont reconnu à raison « un talent exceptionnel pour la dictée ». Ce, surtout que la lauréate s’est distinguée en se positionnant à la première place pour toutes les catégories confondues, ainsi que l’a souligné le directeur délégué de l’IF, Christophe Roussin. Il faut noter ici qu’il y avait des agents du Lycée français au nombre des candidats à l’épreuve. Ces derniers ont été classifiés à part de sorte à ne pas créer de polémique autour de leur participation. Ce, au regard de leur proximité avec les auteurs de la dictée, leurs élèves au quotidien mués en professeur pour l’occasion, inversant ainsi les rôles pour la circonstance. La journaliste des Dépêches de Brazzaville a donc réalisé un meilleur score que les professeurs et autres candidats issus du lycée précité que l’on aurait cru plus avantagés de par leur formation et leur profession. Le texte proposé pour épreuve aux concurrents adultes par les élèves du Lycée français était inspiré du fameux Orthographiques auquel ils avaient eux-mêmes été soumis précédemment. Intitulé Le voyage inattendu, le concours de dictée « Spéciale Francophonie » était construit autour des dix mots de la Francophonie 2015, à savoir « amalgame, zénitude, Inuits, kermesse, Kitsch, wikis, bravo, grigri, ciblée et sérendipité ». Nioni Masela a mal écrit l’un d’eux en attribuant un « h » au mot Inuit. Entre la publication des résultats et la fin de la dictée, les concurrents ont eu droit à un petit intermède, question de faire baisser la tension une fois les copies ramassées par les élèves commis à la surveillance de l’épreuve. Aussi, quitte à demeurer dans l’esprit de la journée, la date du 21 mars reste tout de même la journée mondiale de la poésie, il a été proposé un moment slam. Ce, en prélude au concours slam prévu l’heure suivante sous la Grande Halle. Puis, les jeunes élèves du Lycée ont assuré la suite du programme en proposant une série d’animations autour de la langue française. Ce, en attendant la publication des résultats qui ont servi en quelque sorte à conforter l’opinion de l’IF sur les bonnes capacités rédactionnelles de la lauréate très appréciée, en l’occurrence la journaliste culturelle Nioni Masela. Laurent Essolomwa Légendes et crédits photo :Photo 1 : Une vue globale des candidats
Photo 2 : Le directeur délégué de l’Institut français primant Nioni Masela
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