Débat sur la constitution : le PSP propose la réforme de l’EtatMardi 19 Mai 2015 - 18:01 Suite au débat qui divise de nos jours la classe politique congolaise sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 entre la majorité présidentielle et l’opposition, le parti pour la solidarité et le progrès (PSP), du président Andréol Fernand Miaka, propose une autre alternative, celle basée sur la départementalisation du pouvoir exécutif, c’est-à-dire, une réforme pure et simple de l’Etat. A cela, il propose une démarche axée sur trois points. Pour ce parti, le président de la République, seul référent souverain, doit pour ce qui est du dialogue référendaire convoquer tous les chefs des partis politiques, pour une transition. Il doit donner une forme authentique à l’initiative politique du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, pour une nouvelle république et pour des institutions fortes. Il doit également, pour ce qui est du pouvoir central, proposer un gouvernement de transition comprenant tous les chefs des partis politiques de l’opposition. Quant au pouvoir exécutif, il reviendra au chef de l’Etat d’orienter les propositions des gouvernements départementaux, dans la gestion de ces derniers. Ainsi, pense le PSP, la nation congolaise tout entière vivra une toute première grande expérience du changement des institutions de notre pays. Pour ce parti, cette façon sera en réalité une expérience inédite de la départementalisation du pouvoir exécutif, le tout marquant un changement d’époque. « L’expérience est si belle qu’il ne coûte que de l’essayer. Nous commencerions là, une forte cohabitation politique, pour une vraie cohésion sociale. » Cette réforme, renchérit ce parti, est sociale, humaine pour l’ensemble du peuple que majorité et opposition auraient pu par honnêteté intellectuelle et foi politique, adhérer au changement des institutions et de la Constitution du 20 janvier 2002, ne fût ce que pour faire passer une réforme historique pour le Congo. Cette proposition, souligne ce parti, remplit l’ensemble des vases politiques. Elle a un regard profond dans le panier de la ménagère, avec une mise en valeur des départements. Ainsi, tous les partis qui s’accordent feront des alliances d’intérêts politiques, pour développer ensemble des activités socioéconomiques dans les départements qui leurs seront concédés. Mais tout ceci ne pourra se réaliser que grâce à une transition nationale de partage du pouvoir et des ressources dans un élan fort au service du peuple par l’union des partis politiques congolais « UPPC », transition dont la durée sera de deux ans pour une meilleure expérimentation du système de fonctionnement de cette nouvelle république. Deux ans pour fortifier ces nouvelles institutions. Quant à la personne indiquée pour diriger cette période transitoire, le PSP propose l’actuel chef de l’Etat car, pense ce parti, si ce dernier a sollicité la réflexion de tous, c’est pour que les idées de tous soient prises en compte. La gestion de la nouvelle république dans le cadre de son expérimentation revient au promoteur.
photo: Andréol Fernand Miaka
Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Andréol Fernand Miaka Notification:Non |