Action sociale : ASI ouvre une maison d’accueil pour les jeunes filles mères à Pointe-Noire

Avec une capacité d’accueil de six filles, cette maison est un hébergement semi-ouvert où les bénéficiaires  continuent à prendre en charge leur nutrition et leur hygiène. Une éducatrice vient en appui pour d'une part les aider  à mieux gérer la maison et d'autre part à mieux régler les conflits, à réaliser des activités ludiques, artistiques et autres,  et aussi à gérer leur budget pour faire face aux dépenses quotidiennes et à s’autonomiser.

C’est en fait, une première pour cette ONG, car il s’agit là, de la seule stratégie d’hébergement qu’elle a pu réaliser pour les jeunes filles mères vivant dans le département de Pointe-Noire.

En réalité, c’est depuis 2012 que, ASI accompagne socialement et individuellement les jeunes filles en situation de rue et de vulnérabilité dans ce département. En 2014 par exemple,  vingt trois d’entre elles, ont bénéficié d’une formation dans des filières de la coiffure, de la soudure et de la mécanique auto, ce qui leur a permis de  créer leur propre projet de vie.

Après donc, un accompagnement qui a débouché sur plusieurs formations, il était devenu primordial pour ASI de créer des conditions pouvant permettre à ces jeunes filles de s’investir complètement dans une formation professionnelle. Et  cela ne pouvait être possible que par la possibilité de retrouver un logement stable.

Voila pourquoi, depuis quelques semaines, ASI propose aux bénéficiaires isolées d’accéder à un logement collectif et autonome, « notre objectif est de développer leur autonomie jusqu’à accéder à un logement individuel, c’est pourquoi nous avons opté pour un hébergement semi-ouvert où les bénéficiaires doivent continuer à prendre en charge leur nutrition et leur hygiène »,  a dit Luc-Antoine Bante avant de remercier la société Bolloré Africa Logistics et  la fondation Raja qui ont rendu possible cette maison d’accueil ainsi que la société Total E&P Congo pour son soutien.

Rappelons que, ASI intervient à Brazzaville depuis 2006 et à Pointe-Noire depuis 2012. Son travail commence dans la rue où son équipe  mobile a réalisé l’année dernière 142 maraudes pour aller à la rencontre de ces jeunes filles. Depuis une année, son centre a accueilli 218 jeunes mineures et 32 enfants. L’objectif est de contribuer à l’amélioration du niveau socio-économique de jeunes filles en situation de vulnérabilité dans ces deux villes.

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