Dialogue national : L'UP dit non au rendez-vous de SibitiMardi 14 Juillet 2015 - 8:00 La déclaration de l’Union pour le Progrès (UP) a été lue par son premier vice-président, Omer Defoundoux agissant aussi pour le compte de la plateforme citoyenne « Sauvons le Congo ». Autrement, l'UP et son mouvement de jeunesse ont déclaré solennellement qu’ils ne prendront pas part au dialogue tel qu'initié par le pouvoir car celui-ci n'a qu'un but : ouvrir la voie vers un troisième mandat pour l'actuel chef de l'État. L'UP pense qu’il n’y a pas de crise structurelle dans le pays qui nécessite des réformes institutionnelles majeures. Le dialogue, dit ce parti, est une disposition de la constitution du 20 janvier 2002 en son préambule. Il est conçu comme un moyen de règlement des difficultés politiques. Mais à un an de la fin définitive du mandat du président en exercice, ont-ils souligné, il est d’un intérêt capital pour les Congolais de créer les conditions d’une élection et d’une alternance démocratique apaisées. L'UP dit rejetter le « faux » débat sur le changement de la constitution dont la vie est réglée par ses propres dispositions qui prévoient la révision et non le changement comme il est dit aux articles 57, 86 et 185. La plateforme « Sauvons le Congo » et son mouvement de jeunesse misent sur la gouvernance électorale à proprement dite en se fondant d’une part, sur les conclusions de la concertation de Dolisie et d’autre part sur les orientations principales du rapport de mission de l’OIF de décembre 2013 établi dans la perspective de 2014 et 2016 au Congo et ce, à la demande du gouvernement congolais. Et de conclure sur le fait que "les forces vives de la nation ne sont pas une composante du pouvoir pour examiner avec celui-ci des questions qui relèvent des compétences gouvernementales".
Jean Jacques Koubemba Notification:Non |