Vie associative : le CRPI restructure ses instances dirigeantes

Les 31 commissaires présents sur les 39 attendus ont mis en place un conseil de surveillance présidé par Alain Shungu. Ils ont également installé une permanence générale dirigée par Bertrand Makela. En outre, les participants ont examiné les documents fondamentaux et adopté le programme d’activités 2013-2014 de leur association.

Créé en 2004, le CRPI est une association à caractère apolitique et à but non lucratif. C’est un lieu de réflexion, de propositions et de promotion d’initiatives visant à participer au débat national et international ainsi que de contribuer au développement des sociétés. Il a aussi pour buts de formuler des propositions innovantes et cohérentes aux divers partenaires nationaux et internationaux ; et de favoriser le respect et la promotion des valeurs dans l’espace politique, économique et socioculturel. Se réjouissant des contributions faites, le coordonnateur général a demandé aux membres une importante mobilisation intellectuelle au regard des sujets retenus. « C’est l’occasion pour nous de demander à tous les commissaires de se préparer à affronter les nouvelles batailles qui pointent à l’horizon. Il nous faut tenir notre programme, il nous faut organiser toutes les conférences et tous les séminaires programmés », a rappelé Claude Abraham Milandou.

Selon lui, cette rentrée scientifique a permis aussi de constater que l’objectif consistant à créer le réseau panafricain du CRPI n’avait pas été atteint pendant l’exercice 2012-2013. Ainsi a-t-il exhorté les commissaires à travailler davantage au cours de l'édition 2013-2014 pour mettre sur pieds, avec tous les partenaires extérieurs, le réseau panafricain du CRPI. Rappelant le contexte national et international dans lequel se tenait la rentrée scientifique de cette structure, Claude Abraham Milandou a souligné, à l’ouverture des travaux, que l’Afrique vivait de grands jours de rupture et de réinvention de son destin depuis un peu plus d’une décennie. D’après lui, l’Afrique aujourd’hui ne manque ni de ressources humaines, ni de ressources matérielles premières, encore moins du génie et du talent pour qu’elle soit vraiment industrieuse.

Nouvelle trajectoire pour le Congo

Parlant du Congo, Claude Abraham Milandou a indiqué que le pays avait retrouvé sa place dans le concert des nations. Il est sur une nouvelle trajectoire, qui pourrait faire de lui un État de référence pour participer à la civilisation de l’universel. « Notre pays doit devenir à l’horizon 2025 un pays émergent ; cela nécessite, entre autres, l’implication de toutes les forces vives de la Nation et l’amélioration des conditions de vie des citoyens. La nouvelle politique du développement industriel par exemple est un véritable espoir pour la relance et la consolidation de notre économie », a-t-il expliqué.

Claude Abraham Milandou a salué les avancées significatives connues et vécues dans le pays sur le plan de la démocratie qui est en marche. « Le CRPI exige une classe politique responsable et non celle qui fonde son discours sur des mensonges pasteurisés, des discours d’une virilité archaïque, une classe politique qui projette sur le pays tout entier l’évidence de sa propre chute », a fustigé le coordonnateur général du CRPI, précisant qu’en dehors de quelques deux ou trois partis de la majorité présidentielle, dont le PCT, le reste se disant de la même obédience et beaucoup d’autres de l’opposition « s’illustrent par un bavardage inutile ».