Santé : l’OMS relance la planification familiale en Afrique

L’objectif de cet atelier est d’appuyer la mise en œuvre des plans de relance de la planification familiale dans les pays en favorisant les échanges d’expériences entre eux et en mettant à leur disposition les directives, les outils et le matériel de formation en matière de planification familiale intégrant les plus récentes évidences scientifiques.

La planification familiale réduit les risques de transmission du VIH de la mère à l’enfant. De même, certaines méthodes de planification familiale permettent d’éviter bien d’autres infections sexuellement transmissibles. Elles réduisent également le recours à un avortement provoqué, renforcent les droits des populations à choisir le nombre d’enfants souhaité et à déterminer l’espacement des naissances.  

Pour Jérémie Mouyokani, en donnant toutes les chances de survie et une meilleure santé à une maman, on offre un précieux atout au développement harmonieux de ses enfants et de son ménage. De même, un espacement approprié des grossesses est également le gage d’une meilleure santé pour les enfants. « Une femme, une épouse, une mère en bonne santé et dont les grossesses sont espacées de manière à lui donner le temps de récupérer et de s’occuper à fond de chaque nouveau venu à tour de rôle, c’est une femme qui contribue davantage au succès de sa famille », a-t-il renchéri.

Selon Alexis Elira Dokékias, la planification familiale est un facteur important qui permet de réduire la mortalité maternelle dans les pays africains. Il pense que le succès d’une relance de la planification familiale doit passer par quatre engagements importants : « l’engagement politique, la participation communautaire, l’équité et enfin la participation des partenaires ».

Les travaux de cet atelier seront également orientés sur les ressources en formation des prestataires de la planification familiale, sur l’introduction des nouveaux outils relatifs à la santé de la production, de la reproduction et à la planification familiale. Pendant quatre jours, les participants vont adopter la mise en œuvre de l’agenda régional pour l’accélération de la santé de reproduction dans la région africaine.    

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence d’Alexis Elira Dokékias, directeur général de la Santé, qui avait à ses côtés Jérémie Mouyokani, chargé de bureau OMS, délégué du représentant de l’OMS au Congo, et Jean-Pierre Michel Nzodo, directeur départemental de la Santé de Pointe-Noire.