Barkhane et Sangaris : l’Etat-major des armées françaises fait le bilan

Jeudi 14 Janvier 2016 - 13:54

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

En ce début d’année 2016, l’Etat-major des armées françaises (EMA) a fait le point sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la Bande sahélo-sahélienne (BSS) et en Centrafrique, à travers les opérations Barkhane et Sangaris 

Barkhane  

« Avec les armées partenaires du G5 Sahel, la force Barkhane reste engagée dans un tempo opérationnel important » a souligné l’EMA. Au Mali,   par exemple, la situation est marquée par des avancées concernant les accords de paix. En 2015, Barkhane a conduit 150 opérations majeures, découvert 100 caches d’armes et permis la destruction de 16 tonnes de munitions ou d’explosifs.

De nature et de durée très variées, ces opérations ont permis d’exercer une pression continue sur les flux logistiques des groupes terroristes et contribué à réduire leur liberté d’action. Au mois de décembre 2015, trois opérations ont complété les actions de Barkhane.

  • Il s’agit de l’opération tripartite France-Niger-Tchad, dénommée Ogougoua, au Nord du Niger dans la zone des trois frontières à l’Est de Madama dont l’objectif était de perturber les flux logistiques des groupes armés terroristes (GAT). Au total : 9 pick-up, de l’armement, des munitions et 650 kg de cannabis ont été saisis, permettant ainsi de porter un nouveau coup aux flux logistiques qui alimentent les terroristes.
  • L’Opération Ménaka au Mali, où les forces armées françaises sont  intervenues contre un élément du groupe terroriste « Al Mourabitoune ». Au bilan, les forces françaises ont neutralisé une dizaine de terroristes et saisi une quantité importante d’armement, d’explosifs et de munitions ainsi que 2 pick-up et une dizaine de motos.
  • Les opérations  De Ménaka à Beaumont,  dans la continuité, qui ont amené, Barkhane et les forces armées maliennes (FAMa) dans la région.

 Sangaris

La situation sécuritaire est restée calme. Aucun événement n’est venu entraver le déroulement du 1er tour des élections présidentielles et législatives du 30 décembre. À cette occasion, 95% des bureaux de vote étaient ouverts et 71% des citoyens centrafricains ont voté. « Sans l’engagement des forces françaises, la stabilisation de la situation sécuritaire en Centrafrique n’aurait jamais été envisageable et le déploiement de la force de l’ONU, la Minusma, aurait été compromise », souligne l’EMA. « L’ensemble des acteurs de la sortie de crise centrafricaine a reconnu le rôle décisif des forces internationales dans la sécurisation des élections », conclut l’EMA.

Noël Ndong

Notification: 

Non