L’Italie, prochain membre non-permanent du Conseil de sécurité ?Lundi 27 Juin 2016 - 17:13 Le Conseil de sécurité de l’ONU renouvelle à partir de ce mardi, cinq de ses dix membres non-permanents. Italie et Hollande sont sur le starting-block. L’Italie milite depuis toujours pour une place de membre au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce Conseil, on le sait, se compose des seules cinq nations nucléaires qui ont gagné la Deuxième Guerre mondiale, en 1945 : soit, les Etats-Unis ; la Grande-Bretagne, la Fédération de Russie, la Chine et la France. A elles s’ajoutent dix membres non-permanents renouvelés par cycle de deux ans. Le vote des membres non-permanents qui feront partie de l’exécutif onusien à partir du 1er janvier 2017 pour le binôme 2017-2019,a lieu ce mardi, à New York. Forte de la visibilité acquise, ces dernières années, sur les théâtres libyens, en Irak, au Liban et en Afrique, l’Italie a manifesté son intention de faire partie du Conseil parmi les membres non-permanents. Elle prendrait la place des nations, dont le mandat prend fin cette année, soit l’Angola, l’Espagne, la Malaisie, la Nouvelle Zélande et le Vénézuéla. Elle est en compétition pour cela avec la Hollande, qui aspire aussi à ce poste de prestige au titre des nations européennes. Si son élection, sur laquelle Rome n’a aucun doute devait avoir lieu, ce serait la 7è fois que l’Italie serait élue membre non-permanent du Conseil de sécurité depuis le premier mandat assumé en 1959-1960. Confiant, le ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, qui est déjà à New York, estime que le grand rôle que joue l’Italie notamment dans la crise humanitaire en Méditerranée, lui garantit de très bonnes chances de succès. Ses soutiens à l’ONU sont d’ailleurs loin d’être anecdotiques ; ils sont nombreux et variés. Ils vont des pays africains traditionnellement proches des positions de l’Italie durant les votes à l’ONU en raison des liens forts entre le pays et ce continent, à l’Amérique latine, un continent où la diaspora italienne (exemple du pape François) est généralement d’ancienne installation. Sans parler des petites îles de l’Océanie ou même des membres de l’Otan dont elle accueille des bases sur son territoire. Ce tableau, notaient les médias à la veille du vote lundi, font de la candidature de l’Italie une candidature de poids à laquelle personne n’a trouvé rien à reprocher jusqu’ici. Lucien Mpama Notification:Non |