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Mercredi 27 Novembre 2013 - 0:02

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Gérer le présent est assurément le devoir premier qui s’impose à tous les gouvernants.  Mais prévoir ce qui se passera demain ici et ailleurs, anticiper les évènements, imaginer ce que sera l’avenir d’une nation comme la nôtre dans un monde en mutation constante est certainement un devoir tout aussi impérieux. D’où le plaidoyer en faveur du futur qui inspire ces quelques lignes.

Dans trop de pays autour de nous, en effet, les événements immédiats, heureux et malheureux, tendent à faire oublier ce qui se produira inévitablement si l’actualité dissimule les effets que l’évolution actuelle du monde ne peut manquer d’avoir. Un exemple parmi bien d’autres : c’est pour ne pas avoir anticipé les conséquences que l’irruption brutale de la démocratie lors de la Conférence nationale aurait sur la vie politique de notre nation que celle-ci s’est trouvée plongée dans le chaos durant la dernière décennie du siècle précédent.

Dans le monde survolté où nous vivons, avec des percées technologiques qui bouleversent nos façons de penser et d’agir, avec aussi des soubresauts régionaux dont nous ne sommes évidemment pas maîtres, l’anticipation du futur est certainement un exercice difficile. Mais il est indispensable, vital même si nous voulons que les générations à venir ne connaissent pas les difficultés, les drames que nous avons nous-mêmes vécus. D’où ce plaidoyer pour une réflexion collective sur ce que l’avenir nous réserve en raison des évènements que chacun d’entre nous vit au jour le jour.

Sans doute un tel exercice n’est-il pas facile à organiser alors que très logiquement l’attention de nos gouvernants se trouve fixée sur l’adaptation immédiate de la société congolaise au monde qui naît sous leurs yeux. Mais nous avons suffisamment d’experts, de chercheurs, de sociologues, d’hommes d’action dans tous les domaines pour la mener à bien tant qu’il en est temps.

Créer ou aménager le cadre dans lequel une telle réflexion serait conduite n’est pas une tâche très difficile à mener pour un pays comme le nôtre qui a su sortir seul des difficultés nées de sa propre insouciance, de son refus d’anticiper l’avenir.  Il nous semble donc que le moment est venu d’agir.

Les Dépêches de Brazzaville

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