France/Présidentielle 2017 : Nicolas Sarkozy annonce sa candidature dans le livre « Tout pour la France »

 « J’ai décidé d’être candidat à l’élection  présidentielle de 2017. La France exige qu’on lui donne tout. J’ai senti que j’avais la force pour mener ce combat à un moment de notre histoire si tourmentée »,  écrit Nicolas Sarkozy dans un livre de 130 pages, édité chez Plon sous le titre « Tout pour la France », à paraître le 24 août.

« Je crois que je ne me suis jamais senti aussi prêt, cette fois il s’agira encore moins d’un enjeu personnel », poursuit l’ancien président de la République, dont ce fut « l’honneur de [sa] vie [d’être Président de la France] », avant de s’adresser à ses détracteurs : « je n’ai aucune revanche à prendre, aucune querelle d’égo à régler ».

Nicolas Sarkozy annonce que les cinq prochaines années seront celles de tous les dangers et de toutes les espérances. Pour avoir une emprise sur le tempo et les thèmes des débats à venir, Nicolas Sarkozy fait 5 propositions choc sur lesquelles il s’appuiera lors de la campagne : la vérité ;  l’identité comme ciment d’un pays ; la compétitivité ; l’autorité ; et la liberté comme un atout pour rétablir la confiance et l’espoir dans l’avenir.

Pour le conseiller politique de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel, « c’est le début d’une nouvelle aventure ». Selon lui, l’ancien président propose des solutions nouvelles pour sortir la France de la crise. La France a  donc besoin d’une personne comme Nicolas Sarkozy pour jouer ce rôle.

Le communicant Jacques Seguela voit en « Tout pour la France » un acte de réflexion, une façon pour Nicolas Sarkozy de retrouver de la crédibilité, notant que l’ancien chef de l’Etat « revient pour la France et non pour lui-même ».

Le 29 août prochain, Nicolas Sarkozy devrait quitter la tête des Républicains. Et avant la Présidentielle de 2017, il devra  d’abord affronter certains membres de sa famille politique à la primaire, Alain Juppé dont les sondages sont favorables pour l’heure, Bruno le Maire qui considère cette candidature comme un « non-événement », mais pense que c’est « le début d’un vrai débat ».