Réfugiés : une situation préoccupante au Tchad

« Le Tchad continue à s’associer au reste des pays pour apporter sa contribution et sa solidarité aux milliers de réfugiés dans le monde et à ceux qui sont sur son territoire, dont les défis de protection interpellent tous les acteurs humanitaires », a déclaré le 21 juin, à Ndjamena, le ministre tchadien de l’Intérieur et de la sécurité publique, Tchonaï Elimi Hassan.

Tchonaï Elimi Hassan s’exprimait à l’occasion de la Journée internationale des réfugiés dont le thème de cette année est : « Une famille déchirée par la guerre, c’est trop ». Il a exhorté la communauté internationale à œuvrer davantage en vue de contribuer à la réduction de la misère et des souffrances des réfugiés, des retournés, des déplacés internes et à faire en sorte que « des familles ne se déchirent plus par la guerre et d’autres conflits par le fait de l’homme ».

Depuis 2003, le Tchad accueille plus de 300 000 réfugiés soudanais du Darfour et plus de 60 000 réfugiés centrafricains, auxquels il faut ajouter des réfugiés d’autres nationalités. Le représentant au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), Aminata Gueye, a salué l’hospitalité tchadienne ainsi que l’effort des bailleurs de fonds. Le chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Falki, a appelé au « soutien indispensable » des pays et des organisations pour faire face à la situation humanitaire préoccupante de ces réfugiés.

Les réfugiés aptes à travailler et diplômés n’ont pas accès à l’emploi, leur carte de réfugiés n’est pas reconnue par les institutions nationales.