COP21 : un an plus tard, l’Afrique relève le défi

Dimanche 20 Août 2017 - 11:55

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Un an après, alors que les États-Unis se sont retirés de l’Accord de Paris sur le climat, plusieurs pays africains ont commencé à mettre en œuvre des activités de résilience climatique pour s’adapter aux changements climatiques à venir.

Une évaluation des progrès du continent dans la lutte contre le changement climatique démontre que les décideurs africains sont impatients de relever ces défis, estimant que la réalisation des objectifs de l’accord sur le changement climatique pourrait débloquer le potentiel socioéconomique du continent. Sur 143 pays ayant ratifié l’Accord de Paris, on dénombre 33 pays africains, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, l’Éthiopie, le Gabon, la Gambie, le Kenya, le Nigeria, la Somalie, la Tunisie, l’Ouganda et la Zambie. Cela représente 60% du nombre total de pays africains.

De nombreux pays ont rempli une condition essentielle dans l’accord en formulant leurs contributions nationales déterminées (CND). Les CND sont les efforts individuels des pays pour atteindre les objectifs du changement climatique. Dans leurs CND, la majorité des pays africains ont indiqué qu’ils avaient l’intention de prioriser les activités de développement de l’épreuve climatique, en particulier dans les secteurs économiques tels que l’agriculture et l’énergie. Un exemple d’étanchéité climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie est la restauration des écosystèmes comme catalyseur du développement socio-économique.

À l’heure actuelle, les défis du développement en Afrique sont nombreux. L’un des inconvénients graves est que plus de la moitié de sa population de 1,2 milliard vit avec moins de 1,25 $ par jour, soit le seuil standard pour la pauvreté absolue. En outre, environ 60% des chômeurs d’Afrique sont des jeunes. La sécurité alimentaire est également un problème : plus de 200 millions d’Africains souffrent d’une malnutrition sévère. Pour répondre à ces défis lors de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, les experts disent que les pays africains devraient maximiser le potentiel des secteurs-clés capables de stimuler le développement socio-économique. En d’autres termes, l’accent devrait être mis sur l’agriculture, la production alimentaire et l’énergie propre, entre autres secteurs. L’accord de Paris accentue les opportunités dans les secteurs économiques africains. Reste à mettre en œuvre l’accord avec une attention particulière aux besoins de développement domestique.

Josiane Mambou Loukoula

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Photo: illustration (DR)

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