![]() Assassinat de Floribert Chebeya : la FBCP recommande la traque de toutes les personnes impliquéesVendredi 4 Septembre 2020 - 14:02 L’ONG appelle la justice militaire à aller au-delà de l’arrestation du major Christian Ngoy Kenga Kenga, qui vient d’être interpellé à Lubumbashi et transféré à Kinshasa, en arrêtant toutes les personnes citées et impliquées dans ce double meurtre des deux défenseurs des droits de l’Homme.
Il y a quelques jours, rappelle-t-on, cette association, faisant foi à des enquêtes menées par ses services, a regretté que certaines personnes citées et condamnées dans l’affaire de ce double assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, dont les policiers qui ont commis ce meurtre, vivent en liberté à Lubumbashi, dans l’ex-Katanga. Une vie paisible et en liberté à Lubumbasi Selon la FBCP, le major Ngoy Kanga Kenga s’était soustrait de la justice militaire, après l’assassinat du défenseur des droits de l’Homme Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana, au début du mois de juin 2010 à Kinshasa. « On le croyait tantôt au Rwanda, tantôt en Tanzanie alors que l’homme n’était qu’à Lubumbashi où il se la coulait douce sous la protection de son mentor, malgré plusieurs témoignages dont celui du journaliste congolais indépendant Timothée Shutsha, basé en Belgique », révèlent des sources proches de cette ONG de défense des droits de l’Homme établie en RDC, notant que cet officier de la police avait fui Kinshasa avec certains de ses hommes cités et condamnés dans cette affaire dont Ngoy Kabata et l'adjudant Jacques Mugabo. La FBCP indique que le principal assassin de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana a même fait ses études universitaires et les a terminées dans toute quiétude à l’Institut supérieur des études sociales en août 2017. Ce journaliste auquel plusieurs sources font référence, Timothée Shutsha, a également révélé que les services spéciaux et l’armée étaient au courant de la présence à Lubumbashi de ce fugitif recherché par la justice militaire. Mais, soulignent-elles, personne n’osait broncher, de peur d’être réprimée par son mentor, le général John Numbi, surnommé « empereur Néron » dans les milieux des droits de l’homme Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo; le major Christian Ngoy, sa femme et sa fille, lors de sa collation de grade académique, en août 2017/DR. Notification:Non |