Tunisie-Afrique : un millier de conférenciers au forum de Tunis 2014Mercredi 14 Mai 2014 - 18:33 Les délégués provenant d'une trentaine de pays discuteront des opportunités et partenariats à capitaliser dans la région au cours de cette rencontre, la deuxième du genre, qui se tiendra du 5 au 7 juin au Palais des congrès et au siège de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). Il s’agit d’un forum auquel les dirigeants tunisiens accordent la plus grande importance dans le cadre de la promotion de la coopération Sud-Sud. Au-delà, ce rendez-vous d’affaire est prisé également par les décideurs africains et européens de haut niveau mais surtout par le secteur privé. Placé sur le thème principal « La Tunisie et l’Afrique : capitalisons sur les nouvelles opportunités, de nouveaux accords de partenariats », ce forum est organisé sous le haut patronage du président de la République de Tunisie, Mohamed Moncef Marzouki, mais à l’initiative de l’IACE. Selon les chiffres disponibles, il est prévu près de mille participants, deux conférences plénières, deux journées de dialogue et de débat. L’on annonce également plusieurs tables rondes, une exposition dédiée aux entreprises africaines et des rencontres directes pour identifier des nouvelles opportunités de partenariat et d’investissement en Afrique dans les secteurs à forte utilisation de main d'œuvre, à haute valeur ajoutée et à forte croissance. Les participants évoqueront les questions relatives à l’amélioration du climat des affaires en Afrique et la promotion des relations entre les opérateurs économiques africains, à la lumière des relations politico-économiques entre les différents pays du continent africain. Ce genre de rencontre qui se tient avec l’appui d’experts africains et internationaux, encourage le partage d’expérience et les partenariats divers dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, l’infrastructure et la santé. Un intérêt particulier sera aussi porté sur un autre secteur plein d’avenir en Afrique : les technologies de l’information et de la communication. Le débat permettra ainsi de réfléchir sur les moyens de booster la coopération et de mieux intégrer les sous-régions du continent africain dans un processus d’intégration globale. Certains analystes verraient bien aussi plus d’implication des jeunes entrepreneurs. L’Afrique qui continue à attirer des investissements directs étrangers devrait accorder une place de choix à un secteur en pleine explosion : les services. Il est important de profiter des dynamiques internes pour atteindre le grand défi de développer un continent qui dispose des potentialités et de la main d’œuvre nécessaires pour se hisser parmi les grands acteurs du monde. Il s’agit bien d’un continent qui pèse : cinquante-quatre pays, 6% de la surface du globe et 20,3% de la surface des terres émergées avec une population estimée à plus de 1 milliard d’habitants. Laurent Essolomwa |