Education : le CAPV se félicite de la reprise des cours des enfants autochtonesMercredi 16 Février 2022 - 12:30 Les membres du Cercle des actions sociales pour la prise en charge des personnes vulnérables (CAPV) ont remercié, au cours d'un entretien avec la presse, les directions départementales de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation et de la Promotion des peuples autochtones du Kouilou et Pointe-Noire pour leur soutien à la reprise des cours des vingt-quatre enfants autochtones chassés pour non-payement des frais scolaires.
Inscrits régulièrement dans six établissements scolaires de Pointe-Noire et du Kouilou, à savoir Alexis-Makosso, Ecole Loandjili-Faubourg, Ecole de Nanga, Ecole de Mpita, Ecole de Tchiniambi-Mbota et l’Ecole de Mengo, vingt-quatre élèves autochtones pris en charge par le CAPV ont été chassés des cours, au début de ce deuxième trimestre par les responsables desdits établissements publics pour le non-payement de 5000 FCFA des frais scolaires annuels par tête. Très indigné de voir tout le travail fait se fondre, Horaire Mesmin Oba, président du CAPV, a sollicité en vain l’indulgence des chefs d’établissement avant de remonter l’information auprès des directions départementales de l’Enseignement primaire et celle de la Promotion des peuples autochtones qui ont réagi favorablement. « Il vous est recommandé de prendre en compte les enfants autochtones inscrits par le CAPV dans vos établissements respectifs, afin de leur assurer la garantie des frais liés à leur écolage », a instruit Jean-Baptiste Sitou dans sa circulaire. « Ça y est, les vingt-quatre enfants autochtones ont repris les cours normalement dans tous ces établissements suite à la note de service de la direction des peuples autochtones kouilou /Pointe-Noire retraçant le décret d’application sur l’accès à l’éducation pour les enfants autochtones et la circulaire du directeur départemental de l’enseignement primaire, Jean Baptiste Sitou, à l’intention des établissements scolaires de Pointe-Noire sur le respect des prescriptions de la loi scolaire, notamment la loi n°25-95 du 17 novembre 1995 sur la prise en charge des enfants autochtones dans le système éducatif congolais », s’est-il réjoui. Cette note de service de la direction interdépartementale des peuples autochtones stipule également que le décret d’application sur l’accès à l’éducation pour les enfants autochtones prévoit la possibilité de bourses pour soutenir leur accès à l’enseignement supérieur. Ce décret ordonne, en outre, à l’Etat de fournir chaque année des trousses scolaires aux enfants autochtones, de distribuer des uniformes scolaires, de créer et d’entretenir des restaurants scolaires pour veiller à ce que les enfants autochtones ne souffrent pas de faim pendant la journée. Le CAPV mène ses activités dans le cadre de la pérennisation du projet incitation à la scolarisation des enfants autochtones. De son côté, Mesmin Horaire Oba a évoqué les difficultés de prise en charge qui sont liées à l’alimentation et la santé. « L’alimentation est un des facteurs qui poussent les enfants autochtones à décrocher leur scolarisation. Nous sollicitons la bienveillance de tous ceux qui peuvent contribuer aux soutiens de ces élèves dont une candidate au CEPE », a-t-il laissé entendre. Charlem Léa Itoua Légendes et crédits photo :Mesmin Horaire Oba et Roger Mangala/ Adiac Notification:Non |