Afrique centrale : la filière bois mérite une attention particulière

Validé à l’issue de la troisième réunion virtuelle du comité de pilotage (Copil) du projet Adefac organisée en mars dernier, le PTBA 2022 a été approuvé sous réserve d’harmoniser le libellé des résultats attendus. Lors de cette réunion ayant rassemblé les représentants des ministères en charge des forêts, de la formation professionnelle, des petites et moyennes entreprises (PME) et de l’artisanat, plusieurs autres documents ont également été validés, à savoir le rapport technique et financier 2021 ; la liste des modifications dans le manuel de procédures du projet ; les thématiques prioritaires de formation…

En effet, s’agissant des thématiques prioritaires, quatorze des vingt thématiques proposées par le secteur privé ont reçu plus de votes, notamment bases de comptabilité pour les artisans et PME ; conduite de séchoirs ; séchage et préservation du bois ; calcul d’un bilan carbone ; abattage contrôlé ; techniques de transformation (artisans et PME) ; traçabilité ; valorisation de déchets de transformation etc.

Au terme de la réunion, plusieurs recommandations ont été formulées par les membres du Copil. Celles-ci soulignent que le Copil se doit d’insérer dans le rapport annuel les précisions concernant le nombre de femmes qui ont participé à des formations et les participants aux événements de communication ; de faire une version simplifiée du PTBA et de créer un réseau régional de GTT « formation continue » pour décider ensemble sur les thématiques prioritaires de formation.

Présidée par Hervé Martial Maïdou, secrétaire exécutif de la Commission des forêts d'Afrique centrale, la troisième réunion du Copil du projet Adéfac avait pour but la validation des documents cités en amant ainsi qu’informer les membres et partenaires de l’état d’avancement du projet. Pour rappel, le projet Adefac vise la mise en place d’un dispositif durable de formation continue dans la filière forêt-bois du Bassin du Congo et dans les pays d’Afrique centrale. Financé par l’Agence française de développement, il a une durée de cinq ans, qui lui permet de pouvoir contribuer à l’amélioration durable de l’adéquation entre l’offre et la demande de formation, ainsi qu’au renforcement des capacités du secteur privé et des institutions de formation pour gérer et fournir des formations de haute qualité.