Chan Algérie 2023: le Congo doit rehausser son niveauLundi 5 Septembre 2022 - 18:45 Qualifiés pour leur quatrième phase finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), les Diables rouges ddevront élever leur niveau de jeu pour faire bonne figure. Le Congo n’est pas encore prêt et le chantier reste énorme dans la plupart de secteurs. La 7e édition du Chan se disputera du 13 janvier au 4 février 2023 en Algérie et mettra aux prises à titre exceptionnel dix- huit sélections dont le Congo. La date du tirage au sort sera communiquée par la Confédération africaine de football. En attendant de connaitre ses adversaires à l’issue du tirage au sort, les objectifs pourraient être les mêmes, c’est-à-dire faire mieux que lors des deux dernières participations. Les Diables rouges qui vont disputer leur quatrième phase finale, la troisième consécutive, ont été éliminés en 2018 et 2021 en quart de finale lors des épreuves fatidiques des tirs au but. Jean Elie Ngoya souhaite voir la Fédération congolaise de football (Fécofoot) et le ministère des Sports jouer chacun sa partition en mobilisant davantage les moyens pour assurer à cette nouvelle génération des joueurs une bonne préparation par le biais des stages à répétition afin de mettre en place un plan de jeu qui permettrait au onze national de mieux s’exprimer. « C’est un chantier parce que ce n’est plus la génération des Jaurès Gombé, Ngouénimba, c’est fini. C’est la génération des Mankou, des Taty, des Sikoula….Ce sont eux maintenant. Nous avons réussi à nous qualifier, c’est un fait mais il faut nous donner la possibilité de bien travailler. Ne nous demandez pas de gagner le Chan, ce n’est pas possible. On va le jouer pour aller le plus loin possible. C’est un chantier pour qu’on puisse avoir une équipe nationale capable de mouiller le maillot pour l’honneur du pays. C’est l’objectif », a commenté le sélectionneur des Diables rouges locaux. Des soucis en attaque Le plus grand chantier commence par l’attaque, le maillon faible de l’équipe. Les hommes de Jean Elie Ngoya battus à l’aller 1-2 se sont montrés très patients avant de remonter leur retard d’un but grâce à un penalty transformé à la 48e minute par Georges Kader Bidimbou. Déjà buteur sur le même exercice à l’aller, le buteur congolais a eu du sang froid pour transformer en but la faute commise sur Japhet Mankou, lui aussi entré en jeu après la pause. L’essentiel est fait mais les interrogations demeurent quant à la capacité des attaquants à se montrer efficaces devant les buts lors de la phase finale. En deux confrontations contre la RCA, le Congo n’a inscrit que deux buts tous sur balle arrêtée. Et lors du dernier Chan, il avait atteint le même nombre de buts après quatre matches. Ce sont des statistiques à soigner. « On n'a plus cette race d’attaquants comme Mabiala de Tostao, Mbono ou de Ange Ngapi. ll n'y en a plus. On va se mettre au travail pour corriger ce défaut », a indiqué Jean Elie Ngoya. Contrairement à la manche aller où ils se sont créé une montagne d’occasions, les situations franches de buts des Diables rouges se comptaient cette fois-ci du bout des doigts. Deo Gracias Bassinga a vu sa frappe à la 31e minute fuir le cadre. Bien avant, le Congo est passé tout proche de l’ouverture suite à un cafouillage après la remise de la tête de l’attaquant diablotin mais la balle a été sauvée par la défense centrafricaine. « Ce n’était pas un match où il fallait bien jouer. Il fallait juste s’accrocher et se qualifier. C’était l’objectif. On a eu en face une équipe de la RCA bien en place tactiquement et qui voulait jouer de la même façon qu’elle a joué au premier match, c'est-à-dire jouer en contre. Comme nous avions un but à remonter, il fallait déjouer ce bloc qui était difficile. Si vous avez vu le panorama des 28 joueurs qui composaient cette équipe nationale, il y a dix- neuf joueurs qui ont fêté leur deuxième sélection. Soyez un peu indulgent en se mettant dans la tête que c’est un chantier qui va peut- être porter ses fruits d’ici à deux mois », a expliqué le sélectionneur à la conférence de presse d’après le match. Quelques motifs d’espoir en défense Les Diables rouges ont ensuite réussi leur coup en passant en mode de gestion qu’ils l’ont exécuté à la perfection à l’image de Giscard Mavoungou très précieux dans les cages. Le remplaçant de Pavhel Ndzila a sorti un arrêt de grande classe à la 58e minute sur une lourde frappe d’Angelo Galabazi. « Les statistiques de Pavhel n’étaient pas bonnes », a reconnu Jean Elie Ngoya. Les Diables rouges n’ont pas concédé de but brisant ainsi leur mauvaise série qui les obligeait à en prendre entre la 10e et la 20e minute mis à part le match retour à Kinshasa contre la République démocratique du Congo dans lequel ils avaient craqué au dernier quart d’heure. «Nous ne voulons pas concéder de but. Nous avons souvent encaissé entre la 10e et la 20e minute. Ce sont nos périodes mortes. Nous étions conscients de ce fait qu’en allant à 0-0 à la mi-temps c’était un bon signe pour attendre le bon moment pour donner le coup de grâce à l’adversaire. Et voilà cette balle arrêtée est arrivée », a-t-il reconnu.
James Golden Eloué Légendes et crédits photo : Les Diables rouges qualifiés pour la phase finale du Chan/Adiac
Kader Bidimbou transformant le penalty/Adiac
La défense congolaise a bien joué le jeu/Adiac Notification:Non |