Santé : Esmo Valérie Maba Moukassa reconduite à la tête du CCN-CongoSamedi 15 Octobre 2022 - 13:30 La présidente sortante du Comité de coordination nationale (CCN) de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, Esmo Valérie Maba Moukassa, a été réélue le 14 octobre à Brazzaville pour un nouveau mandat de trois ans, à l’issue de l’assemblée générale élective organisée en présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet. Esmo Valérie Maba Moukassa a été la seule candidate proposée par des électeurs pour sa propre succession. Dix-neuf électeurs issus des différents secteurs, à savoir la société civile, le secteur public, les partenaires techniques et financiers ont été inscrits à cette élection pour le renouvellement des instances. A cet effet, dix-huit votants ont accordé leurs suffrages à Esmo Valérie Maba Moukassa, soit 99% de voix. Le poste de premier vice-président a été obtenu à 100% par Saturnin Massana du secteur public qui s’est fait représenter par son collaborateur. Toutefois, le poste de deuxième vice-président n’a pas connu de changement. Il est revenu à Chantal Umutoni, la représentante de l’Unicef au Congo, pour le compte des partenaires techniques et financiers. Le renouvellement des instances s’est déroulé après la présentation du bilan des activités et des enjeux du CCN par Esmo Valérie Maba Moukassa. Le bilan a porté sur sa prise de fonctions en 2019, le fonctionnement des organes du CCN ainsi que l’élaboration et la gestion des projets. Selon elle, dès son arrivée à la présidence du CCN, le constat a révélé le manque d’un site web pour la visibilité de leurs actions, l’absence d’un comité de quantification et d’un budget de transfert pour le fonctionnement du CCN, les dettes sociales, l’irrégularité du paiement de la contrepartie pour la mise en oeuvre des subventions du Fonds mondial et bien d’autres. En ce qui concerne le fonctionnement des organes, elle a souligné une amélioration des conditions de travail avec l’achat des équipements et du matériel informatique, la réalisation des missions pour le suivi stratégique de la mise en oeuvre des activités des subventions des fonds mondiaux. Quant à la gestion des projets Fonds mondial, deux projets de demande de financement ont été élaborés et financés: coïnfection TB-VIH, plus de 17, 985 milliards FCFA, et le paludisme plus de 20, 479 milliards FCFA, soit un total de plus de 38, 464 milliards FCFA. « Une somme additionnelle de plus de 2,145 milliards FCFA, obtenue en 2020, axée sur l’appui à la riposte nationale contre la covid-19 et un montant de plus de 11,772 milliards FCFA pour la lutte contre cette pandémie pour la période allant de 2021 à 2023 », a-t-elle rappelé. Les enjeux pour l’année 2022-2023 sont notamment de rendre opérationnel le labo P3, de plaider pour le respect des engagements de la contrepartie afin de faciliter la mise en œuvre des subventions, de veiller à la documentation du processus de sortie du pays de la politique de sauvegarde additionnelle ainsi que de veiller à l’actualisation des cadres stratégiques nationaux des trois maladies. Par ailleurs, le CCN compte initier le processus d’élaboration du nouveau modèle de financement 2023-2024, afin de le soumettre au Fonds mondial en mars prochain ainsi qu’organiser le dialogue pays pour le prochain cycle de financement d’ici à l’année 2023. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet, de son côté, a assuré les partenaires de l’engagement du ministre de tutelle à œuvrer continuellement à l’amélioration de la santé contre les maladies : VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Il a salué le partenariat entre le Congo et le Fonds mondial, en soulignant le travail qui s’effectue dans l’étroite collaboration avec le gouvernement pour assurer la viabilité à long terme des programmes du service de santé du pays, avec la conviction de l’éradication de ces maladies qui ne sera possible qu’avec le système résilient et pérenne. En rappel, le Comité de coordination nationale Congo a été créé en 2003 par le gouvernement afin d’accéder aux financements du Fonds mondial pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :1- Esmo Valérie Maba Moukassa / Adiac
2-Les experts du CCN / Adiac
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